Co‐entraîneur de Jannik Sinner aux côtés de Darren Cahill, Simone Vagnozzi, qui avait eu par le passé l’occasion de coacher d’autres joueurs italiens tel que Cecchinato ou encore Travaglia, est revenu pour nos confrères d’Ubitennis sur la relation qu’il entretient avec son joueur.
Pour l’ancien 161e mondial, un coach se doit d’être un personnage discret, loin de l’image de « gourou » que possèdent certains entraîneurs du circuit. De plus, il considère que la relation entre un entraîneur et son joueur est cruciale, notamment dans la volonté de ce dernier d’apprendre et d’être à l’écoute des conseils prodigués.
« J’ai l’air très calme, comme l’ami de tous les jours. Beaucoup d’entraîneurs de tennis se font passer pour des gourous mais, honnêtement, nous ne sommes que des entraîneurs de tennis. Jannik est un homme qui écoute ce qu’on lui dit et qui a parfois des doutes. Mais il sait qu’il doit s’améliorer : je lui donne des conseils, il faut qu’il les écoute et qu’il y croie, car si les choses sont faites sans confiance, elles ne servent à rien. Notre relation s’est développée, nous avons dû apprendre à nous connaître. Nous essayons de faire de lui un meilleur joueur. Aujourd’hui, il y a un problème culturel qui fait que si, à 20 ans, vous n’êtes pas devenu un joueur du top 10, vous êtes considéré comme un raté, c’est grave. »
Publié le jeudi 29 juin 2023 à 18:39