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Jo a rendez‐vous avec l’histoire

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L’affiche est belle, l’ex­ploit possible, et Roland Garros est prêt à s’en­flammer après une première semaine plutôt épique. Cette édition 2012 très rafraî­chis­sante pour­rait donc prendre du volume si Jo Wilfried Tsonga parve­nait à sortir le numéro 1 mondial en quart de finale.

Il est 22H00 au Duplex ce lundi soir, et tous les héros de la première semaine sont présents. Manque à l’appel Richard Gasquet, fraî­che­ment éliminé, Nicolas Mahut, surement au chevet de son nouveau né, mais aussi Jo Wilfried Tsonga toujours en course, j’ai envie de dire comme d’ha­bi­tude. On peut toujours criti­quer la tech­nique de Jo, et ses petits ratés comme la défaite face à Nishikori en Australie, il faut bien recon­naître que le Manceau passe rare­ment au travers, ou du moins démontre une vraie régu­la­rité, et qu’il est quoi que l’on dise le vrai leader du tennis français

La saison passée, avant le duel Djokovic‐Federer, il flot­tait dans les allées du stade une certaine atmo­sphère élec­trique comme si fina­le­ment ce rendez‐vous était programmé aux milli­mètres pour le Suisse. Ce mardi, les condi­tions ne sont pas vrai­ment les mêmes pour notre numéro 1. D’abord, Djokovic ne marche pas sur le sable comme en 2011, il a lutté pour sortir Seppi, et sait qu’il n’aura pas le droit à l’er­reur cette fois ci. En face, Jo a fait preuve de courage depuis le début du tournoi, tout en ayant eu de vrais passages à vide. La clé sera donc dans sa capa­cité à rester constant, et surtout de ne pas subir le jeu du Serbe. 

Pour le reste, on compte sur le public, et sur le destin, comme celui qui a guidé PHM, fantas­tique, comme celui qui a permis à Virginie de terrasser Serena. Cette édition 2012 a vrai­ment un goût parti­cu­lier, et il semble peu probable que ce mardi sera d’un calme olym­pien. De plus, comme Novak n’a jamais été vrai­ment adulé dans l’hexa­gone, le show risque d’être plutôt « hot ». Bref, si la première semaine a été tita­nesque, la seconde peut être histo­rique, et non seule­ment si Jo l’emporte car le tournoi ne peut se résumer au bleu blanc rouge. En effet, Roger est encore là, et bien là, Rafa fait peur tout comme fina­le­ment son petit frère David Ferrer. Ce mardi, on rentre vrai­ment dans le « money time », cela va être un vrai délice.

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