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2ème : La vraie fausse inter­view de Rafael Nadal par…

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Ca y est ! C’est le grand jour ! Celui des résul­tats de notre concours… Que voudriez‐vous dire à Rafael Nadal ? Nous vous propo­sions ce petit exer­cice d’écri­ture. A la deuxième place, on retrouve Aurélien… Un texte schi­zo­phrène, imagi­nant une rencontre entre une Eugénie (Bouchard ?) et Rafael Nadal. L’idée était drôle !

Aurélien gagne un exem­plaire de « Rafa, mon amour ».

Nous sommes à Montréal, le 20 décembre 2013. Après un stage intensif de québé­cois d’une durée de trois semaines, Rafael Nadal a accepté une inter­view sans concessions.
Il s’ap­proche méca­ni­que­ment et me salue d’un geste amical.
« Bonjour Rafael, assieds‐toi, je t’en prie. »
Il me fait maladroi­te­ment la bise et prend place.

On commence par ton trophée le plus incroyable, tu as été élu come‐back de l’année. Cela doit te faire plaisir ? Que de chemin parcouru, depuis ton long retrait des courts, deux titres du Grand Chelem supplé­men­taires, la place de numéro un retrouvée. Tu dois être sur un nuage ?

En effet, je suis très satis­fait de mon année. Incontestablement, l’une des meilleures saisons de ma carrière. Je tiens d’ailleurs à remer­cier tout ceux qui m’ont soutenu, l’ATP, le personnel de chaque tournoi et mon clan, bien‐sûr. J’espère encore une grande année en 2014.

Ton père était en larmes lors de ta victoire à Sao Paulo. Tes parents et le reste de ta famille occupent une place impor­tante pour toi ?

J’aime beau­coup être entouré par ma famille, mon oncle Toni, mon père Sebastian et mon clan, en général. Ils m’ont aidé, m’ont éduqué, m’ont appris à jouer au tennis. Mes victoires sont aussi un peu leurs récom­penses. Je sais qu’ils seront toujours là si j’ai besoin d’eux et c’est réciproque.

Comment surmontes‐tu toutes tes bles­sures ? Ton genou va mieux ?

Je vais bien, mais si je sens des douleurs à mon genou, j’es­saie de ne pas trop tirer sur la machine. Je ménage mon calen­drier et cela m’a bien réussi cette année. Quand, le matin, je prends ma « débar­bouillette » (sorte de gant de toilette) et me regarde dans la glace, je me dis que, malgré toutes ces bles­sures, j’ai fait, pour l’ins­tant, une magni­fique carrière. J’ai pu à chaque fois me relever. J’espère que mon corps va me laisser tran­quille encore un peu. C’est le souhaît de chaque sportif.

Parlons de ta riva­lité avec Novak Djokovic qui a rythmé l’année 2013. A quel niveau tu la situes par rapport à celle de Roger Federer ?

Novak a été impres­sion­nant cette année et ce fut une lutte de tous les instants pour la place de numéro un. Difficile de la situer par rapport à celle de Roger. Que ce soit contre l’un ou l’autre, ce sont toujours de supers matchs avec une atmo­sphère spéciale.

Justement, Roger a vécu une saison diffi­cile, tu penses qu’il va conti­nuer encore quelques temps ?

Roger est un grand cham­pion. Peut‐être le plus grand de l’his­toire. Le voir s’ar­rêter serait un événe­ment sans précé­dent dans la planète tennis et dans le sport en général. Il est encore sixième mondial et je pense qu’il ne faut pas l’en­terrer comme cela. Il faudra compter sur lui en 2014.

N’es‐tu pas « achalé » (agacé) par toutes ces suspi­cions de dopage à ton égard ?

Les sous‐entendus et les ques­tions sur le dopage font parti du quoti­dien de sportif et tu le sais bien. Même si je conçois que mes perfor­mances suscitent beau­coup d’in­ter­ro­ga­tion, je travaille très dur pour en arriver là.

Que penses‐tu de ta compa­triote Nuria Llagostera Vives, qui a décidé de mettre un terme à sa carrière après que l’ITF a prononcé une suspen­sion de deux ans suite à son contrôle positif à la méthamphétamine ?

Je connais bien Nuria, elle est née à Majorque, comme moi. C’est très triste pour le tennis espa­gnol (soupir) .

Quelle est ta joueuse préférée sur le circuit ?

J’aime beau­coup Carla Suarez‐Navarro, qui est l’une de mes compa­triotes, et Victoria Azarenka, une de « mes chums de fille » (amie) qui aime me voir torse nu (rires) .


En dehors du tennis, tu as le temps de profiter un peu de ta blonde pour aller faire du shopping ?

Pas beau­coup (rires) . J’aime bien pêcher, c’est l’une de mes acti­vités favo­rites, je joue aussi beau­coup au foot.

Merci pour cette belle entrevue, Rafa.

Avec plaisir, Eugénie.

Aurélien

RAFA, MON AMOUR
Le livre « Rafa, mon amour » est main­te­nant dispo­nible

112 pages pour décou­vrir l’uni­vers de Rafael Nadal, son mythe, sa légende et des témoi­gnages exclu­sifs à décou­vrir très vite dans cet ouvrage réalisé par la rédac­tion de Welovetennis. N’attendez plus !