Ca y est ! C’est le grand jour ! Celui des résultats de notre concours… Que voudriez‐vous dire à Rafael Nadal ? Nous vous proposions ce petit exercice d’écriture. A la troisième place, Constantin nous a fait rire avec son texte complètement déjanté… et passionné ?!
Constantin gagne un exemplaire de « Grand Chelem, mon amour ».
S’il y a bien une chose que j’aimerais dire à Rafa’, ce serait la suivante : « ¡ Te quiero a campeón ! » J’ai découvert le tennis à travers un jeune Hispanique faisant autant virevolter ses adversaires que son coup droit. Il était jeune et insouciant, j’étais jeune et con. Cela nous faisait déjà un point commun. Eh oui, quand je t’ai vu pour la première fois, à l’instar d’un coup de foudre, j’ai su que ce serait toi… et personne d’autre. Ma femme se nomme Yvette, mon homme, Rafael Nadal. Tu ne devineras jamais la réaction que j’ai eue lorsque la personne sur qui j’avais flashée 15 jours avant souleva pour la première fois la Coupe des Mousquetaires en s’écroulant sur la terre, sur sa terre. Quelle chance de cocu j’avais eue. Pour le coup, c’est surtout moi qui rendait Yvette… cocue.
Ma femme m’a appris à faire la vaisselle, Nadal m’a appris à aimer le tennis. Il serait mal venu de résumer son enseignement à un sport. Non, il m’a inculqué bien d’autres valeurs. A commencer la nécessité de se battre. Rien n’est impossible. On peut tout avoir. Il suffit de s’en donner les moyens.
Tu m’as appris bien plus que le tennis. Tu m’as enseigné une véritable leçon de vie, je le répète : il faut toujours se battre. Pendant que tu bataillais pour renvoyer un coup de plus que ton adversaire, moi, je livrais ma propre bataille : celle de ma vie. Grâce à toi, j’ai appris à ne jamais dire « jamais ».
Il y a toutes ces balles que tu n’aurais jamais dû rattraper, tous ces matches que tu n’aurais jamais dû gagner, tous ces tournois que tu n’aurais jamais dû remporter. Et, pourtant, au final, c’est bien toi qui t’es imposé. Tu es un modèle pour moi, un exemple. Tant pour l’Homme que je dois être que pour la vie que je dois vivre. Chaque individu a une personne qui la fait vibrer. Tu es la mienne. Quand je te vois, mes yeux, brillent de candeur. Quand tu gagnes, mes yeux, implosent de bonheur. Quand tu perds, mes yeux coulent de douleur. Je ne peux que te remercier pour toutes ces émotions que tu me fais vivre. Tu as réveillé cet être sensible qui était en moi, tu l’as envoûté et maintenant nous sommes liés… jusqu’à ce que ton grattage de caleçon nous sépare.
Tout compte fait, si Nadal était en face de moi, je ne dirais rien. Seul le silence peut être à la hauteur de la carrière de Rafael. Mes mots ne suffiraient pas à résumer son parcours phénoménal. Il y a des moments où le mutisme veut tout dire. Ce moment en fait partie. Je te regarderai avec mes yeux qui ont vécu tant de choses à tes côtés et j’admirerai avec ces derniers le bonhomme qui est en face de moi, en ayant ce mot en tête : « Merci ».
Constantin
RAFA, MON AMOUR
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Publié le vendredi 6 décembre 2013 à 17:00