Arnaud Clément, Capitaine de la sélection française, aborde sereinement ce quarts de finale de Coupe Davis face à l’Argentine. L’Aixois se dit satisfait de la forme de son groupe, même si ses décisions ne sont pas toutes arrêtées…
Arnaud, la météo ne facilite pas vos conditions d’entraînement (NDLR : il est tombé des pluies diluviennes sur Buenos Aires)…
On a pu jouer aujourd’hui (hier) sur des terres battues couvertes. On a eu, en plus, la chance d’être extrêmement bien reçu dans le club qui nous a accueillis. Ce n’était peut‐être pas des conditions idéales pour disputer des points, mais les joueurs ont pu taper la balle, glisser, bien transpirer pour faire chauffer les muscles. C’était parfait. Après, bien sûr, ce ne sont pas des conditions optimales pour se préparer… On aurait évidemment préféré jouer dehors, sur le court central sur lequel sera disputée la rencontre. Mais, vous savez, on ne sait pas non plus à quelles conditions météo nous serons confrontés ce week‐end… En tout cas, les deux équipes auront bénéficié des mêmes conditions de préparation. On part à égalité à ce niveau‐là.
Comment sentez‐vous vos joueurs ?
Très bien. Je les sens extrêmement déterminés, motivés. C’est ce que j’ai pu voir dès les premiers entraînements, y compris pour ceux qui ont commencé leur préparation sur terre à Miami. On sait que cette rencontre sera très dure, mais je suis très confiant car j’ai une équipe qui est complètement engagée sur son objectif, à savoir de gagner cette rencontre.
Avez‐vous déjà votre équipe en tête ?
Pas complètement. Il y a beaucoup de joueurs qui se tiennent à très peu de choses. J’ai, entre guillemets, le luxe, de pouvoir disposer de joueurs très proches en termes de niveau de jeu, et d’avoir, par conséquent, énormément de possibilités par rapport aux simples du vendredi, du dimanche, et même par rapport au double. Je réfléchis encore un peu. J’observe l’adaptation des uns et des autres.
Compte tenu des conditions climatiques difficiles, estimez‐vous que Richard Gasquet disposera d’assez de temps pour s’adapter complètement à la terre battue, même si l’on sait qu’il affectionne particulièrement cette surface…
L’adaptation à la terre battue est très naturelle chez lui. Après, Richard est arrivé de Miami un peu fatigué, il est donc important qu’il puisse bien récupérer avant de s’y remettre, plutôt que de forcer tout de suite sur la machine. Mais encore une fois, même si Richard n’a plus joué sur terre battue depuis le tournoi de Roland‐Garros l’an passé, je ne suis pas inquiet quant à ses capacités d’adaptation. En deux ou trois entraînements, il retrouve naturellement les glissades, ses trajectoires de balles… Je ne suis pas inquiet.
Et concernant sa cheville, a‑t‐il désormais complètement récupéré ?
C’est un problème qui l’embête depuis Indian Wells. Il s’est tordu la cheville là‐bas. Il fait des soins tous les jours depuis maintenant trois semaines. Il y a des jours où cela tire un peu plus que d’autres. Pendant son voyage en provenance de Miami, sa cheville n’a pas beaucoup travaillé, donc cela tirait un peu en arrivant ici. On va suivre l’évolution de près.
Publié le mercredi 3 avril 2013 à 14:25