Capitaine de l’équipe de France, Arnaud Clément refuse de s’alarmer à l’issue de la première journée de ce quart de finale face à l’Argentine (1−1). Serein, l’Aixois affirme cependant que le point du double sera capital. Et donc forcément dur à gagner…
Avez‐vous le sentiment que l’équipe de France a un peu raté le coche avec cette défaite de Gilles dans le deuxième simple ?
On est à 1–1. On nous pose des questions comme si on était derrière ce soir. Mais on est à égalité avec deux matches qui ont été compliqués pour différentes raisons et avec deux scénarios complétement différents. Demain, il y aura un double qui sera très dur à gagner. Dimanche, il y aura encore deux simples qui seront eux aussi très durs. On s’est préparé pour ça. En arrivant ici, on était conscient que tous les points seraient extrêmement difficiles à gagner. On est exactement dans le scénario envisagé.
Avant la rencontre, vous aviez dit que c’était du 50–50 entre les deux formations. Cela se confirme…
Oui, je le pensais sincèrement. Il y avait un peu d’intox de la part de l’équipe argentine quand ils nous annonçaient favoris, alors qu’ils ont remporté dix‐huit de leur vingt dernières rencontres à domicile. Mais cela fait partie du jeu. Ce n’est pas là‐dessus que cela se joue. Ce soir, je reste sur la même idée. Tous les points vont être durs à gagner.
Le double s’annonce plus important que jamais, face à une équipe atypique…
Oui, le point du double va être extrêmement important. C’est un point central. On va essayer de basculer en tête demain soir. Après, je ne sais pas si c’est un double atypique. Les Argentins vont sans doute rester un petit peu au fond du court. Ils vont aussi un peu monter au filet. Ils vont mixer. Mes joueurs savent à quoi s’attendre. On les a préparés à ça. Cela ne va pas être évident, car ce sont deux joueurs de grand talent. Il va falloir être costaud demain.
Est‐ce que la terre battue n’est pas la moins bonne surface de Julien Benneteau et de Michaël Llodra ?
Je suis persuadé qu’ils sont capables de jouer extrêmement bien sur terre. C’est peut‐être la surface où ils ont les moins bons résultats, parce que c’est la surface sur laquelle ils jouent un peu moins. Mais vue la façon dont ils se sont préparés, je suis persuadé qu’ils ont de quoi sortir un très gros match. On a joué de nombreuses fois en Coupe Davis sur terre battue, et « Mika » a gagné beaucoup plus de matches qu’il n’en a perdus sur cette surface.
Le livre « Roger, mon amour » est disponible. Attention quantité limité !
Publié le samedi 6 avril 2013 à 14:55