AccueilCoupe DavisClément : "La France pas favorite"

Clément : « La France pas favorite »

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Conférence télé­pho­nique avec Arnaud Clément, ce mardi. Le Capitaine de l’équipe de France a offi­cia­lisé sa sélec­tion pour affronter l’Argentine, à Buenos Aires : Jo‐Wilfried Tsonga, Richard Gasquet, Julien Benneteau, Michaël Llodra et Gilles Simon. Ses explications. 

Arnaud, la France est‐elle favo­rite de cette rencontre ?
Je ne crois pas que nous sommes favoris, non. Si l’on regarde les derniers résul­tats de nos joueurs, on peut le penser. Mais, histo­ri­que­ment, jouer là‐bas, ce n’est pas évident. C’est diffi­cile de dési­gner un favori, c’est du 50–50, selon moi.

Mais vus les perfor­mances de Tsonga, Gasquet ou Simon…

Oui, je suis évidem­ment opti­miste, vus les derniers résul­tats de nos joueurs. Mais, atten­tion, on arrive dans des condi­tions diffé­rentes : c’est la Coupe Davis, c’est l’Argentine, c’est sur terre battue. Les condi­tions de jeu vont être vrai­ment spéciales. Mais c’est positif de voir que nos joueurs fran­çais sont en confiance, en forme et gagnent des matches.

Il y a un joueur que tu crains parti­cu­liè­re­ment, chez les Argentins ? Del Potro devrait être absent…

Del Potro, on va voir dans les jours qui viennent. Mais les Argentins qui seront sur le court évolue­ront forcé­ment à leur meilleur niveau. Ils sont chez eux, devant leur public, ils ne perdent quasi­ment jamais là‐bas. Toutes les condi­tions sont réunies pour qu’ils se trans­cendent. Il n’y a pas de joueurs que je crains parti­cu­liè­re­ment, c’est leur groupe qui est fort, soli­daire et très costaud.

Le clash Paire‐Llodra, ça t’embête ?

Non, ça ne m’a pas dérangé. Ce sont deux garçons intel­li­gents, j’es­père qu’ils vont se parler. Benoît, je commence vrai­ment à beau­coup penser à lui pour la sélec­tion. C’est un jeune qui progresse, même s’il est encore un peu tôt. Et puis, s’il est amené à rejoindre la sélec­tion, je suis sûr qu’ils parle­ront, avec Mika, et qu’ils dépas­se­ront leurs tensions. Mais c’est un inci­dent qui s’est passé sur le court, on n’a pas forcé­ment compris ce qu’il s’est passé, des tribunes. Bref… Moi, j’aime beau­coup ces deux gars.

Le chan­ge­ment de surface, on imagine que ce n’est pas facile ?

Le chan­ge­ment de surface, oui, ce n’est pas évident. Il faut savoir s’adapter rapi­de­ment. Là, on a déjà deux joueurs qui vont débuter sur terre : Bennet’ a commencé hier, Mika aujourd’hui. On verra avec les autres. Mais, même pour eux, c’est positif : rien ne remplace les matches gagnés, la victoire, pour s’en­traîner. Rien ne vaut la confiance ! En tout cas, on part jeudi et les autres, qui sont encore en lice à Miami, nous rejoin­dront plus tard.