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Cristian Garin au sujet de la délo­ca­li­sa­tion en Chine : « C’est un désastre »

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Etre aussi peu doué que l’ITF pour orga­niser son épreuve phare frise l’in­com­pé­tence à tous les étages. 

Après avoir brisé la Coupe Davis en mille morceaux en vendant son âme à Kosmos géré par l’hommes d’af­faires en paille Gérard Piqué, l’ITF a repris les rennes. 

Si dans un premier temps, elle s’est contentée de changer la formule en y mettant des phases quali­fi­ca­tives, elle s’est sentie pousser des ailes en choi­sis­sant de délo­ca­liser une poule cette année en Chine dans la char­mante ville de Zhuhai. 

L’Allemagne, les Etats‐Unis, le Chili et la Slovaquie ont donc eu le privi­lège de se taper un petit vol de près de 8000 kilo­mètres pour aller jouer dans une salle moderne mais vide. 

Encore un choix d’une rare intel­li­gence résumé en quelques mots pour Cristian Garin : « C’est un désastre ».

Un désastre qu’il avait du reste prévu dans une inter­view parue bien avant les faits.

« J’ai joué des milliers de tour­nois en Chine et il n’y a jamais personne pour me regarder. Il n’y aura pas de spec­ta­teurs. Je ne sais pas quelle est la raison pour laquelle je vais là‐bas, ce doit être une raison écono­mique. La Coupe Davis a toujours été une compé­ti­tion très émotion­nelle, je pense, et jouer en Chine… un manque d’identité »