AccueilCoupe DavisEtats-Unis-France 2-0 : Il ne manquait qu'un mètre à Paul Henri

Etats‐Unis‐France 2–0 : Il ne manquait qu’un mètre à Paul Henri

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Après la séance de tirs aux pigeons où Andy Roddick a rappelé à Michaël Llodra que les Etats Unis sont le seul pays où le droit de posséder une arme est inscrit dans la consti­tu­tion, on a eu le droit d’as­sister à une rencontre de tennis. Et quelle rencontre entre James Blake et Paul‐Henri Mathieu ! Un combat où l’Américain est sorti vain­queur (7−6,6−7,6−3,3−6,7−5) après avoir réalisé le petit exploit de sauver deux balles de match.

Si l’on peut faire un seul petit reproche à PHM c’est effec­ti­ve­ment le même que Guy Forget à l’issue de la rencontre : « Sur la première balle de match, Paulo a pris le dessus dans l’échange il suffi­sait de faire un pas de plus vers l’avant et de poser une volée pour l’emporter ». Sur le papier en effet, cela semblait être la solu­tion pour venir à bout d’un James Blake qui dos au mur dans l’ul­time manche a su sortir des coups invrai­sem­blables pour conclure ce duel titanesque.

On ne se permettra même pas de parler de malé­dic­tion en Coupe Davis pour PHM tant le joueur fran­çais a fait preuve d’une comba­ti­vité exem­plaire au cours d’une rencontre de très très haut niveau. Il reste que son salut passera par inté­grer le fait que de temps en temps aller vers l’avant et donc au filet peut changer la donne d’une rencontre.

James Blake a su varier, bluffer, et aussi s’ap­puyer sur une première balle plus effi­cace que le trico­lore dans les moments clés. On retiendra que comme le disait derniè­re­ment Nadal, le tennis est un sport qui se joue en 5 manches. Cela lui apporte une dimen­sion extra­or­di­naire, surtout lorsque deux joueurs sont aussi proches que l’étaient Blake et Mathieu.

A l’issue de la première journée les Etats‐Unis mènent donc 2 à 0. La mission qui était déjà compli­quée, semble presque impos­sible. Il ne sera quand même pas inutile de constater si oui ou non Arnaud Clément reste le parte­naire idéal de Llodra. Un Michael Llodra qui n’a pas démé­rité face à Roddick, même si l’Américain serait aussi un formi­dable batteur au sein des Tigers de Détroit, vu la qualité du fouetté de son bras droit. A ce sujet, on se croyait revenu aux années Goran et sa célèbre finale de Bercy. Pim‐pam. Ace. Ace. Pim‐pam, Ace etc..