Ryan Harrison n’était pas trop déçu en conférence de presse. Malgré sa défaite face à Jo‐Wilfried Tsonga, le jeune américain veut retenir la belle expérience qu’il a vécue.
Ryan, comment analyses‐tu ce match ?
C’était vraiment fun, vraiment excitant. J’ai bien commencé puis le niveau a un peu baissé. Après les deux premiers sets, on s’est mis tous les deux à très bien jouer. J’ai fait mon maximum pour qu’il y ait un vrai combat entre nous et je pense y être arrivé. Il y a eu beaucoup de jeux serrés dans ce match. Malheureusement, dans le quatrième set, il ne m’a laissé aucune chance de revenir.
Qu’est‐ce qui a fait la différence aujourd’hui ?
Je n’ai pas été assez agressif sur les balles de break alors que Jo, lui l’a été. Sur l’ensemble du match, je crois que c’est cela qui a compté.
Vous avez semblé tous les deux assez frustrés tout au long du match. Mais c’est justement Jo qui a peut‐être le mieux géré cette frustration ?
Vous savez, la Coupe Davis est une compétition très intense. Les deux joueurs ressentent de la frustration, les deux joueurs ressentent de l’excitation. Je trouve que Jo a eu d’excellents passages dans ce match et c’est aussi pour ça qu’il a gagné.
Comment avez‐vous géré ce premier match en Coupe Davis, émotionnellement ?
J’ai trouvé ça très amusant. C’était une expérience géniale, j’aurais aimé que cela dure encore plus longtemps. C’est incroyable de représenter son pays et franchement, j’ai adoré.
Après ce premier match avec les conseils de Jim Courier, comment le noteriez‐vous en tant que capitaine ?
C’est le meilleur ! (Rires). Non, je ne peux pas dire cela parce que Patrick (Ndlr, Patrick McEnroe, le capitaine précédent) était également un super capitaine. Jim m’a soutenu tout au long du match, il m’a bien conseillé, on a beaucoup échangé. On voit tous les deux les choses de la même manière et on s’est très bien entendus sur le court. A la fin du match, il m’a dit que j’avais bien joué, que je m’étais bien battu, mais que désormais, l’essentiel était de soutenir John (Isner). Et c’est précisément ce que je vais faire maintenant.
De votre envoyée spéciale à Monte Carlo
La raquette de Jo‐Wilfried Tsonga, ici !
Publié le vendredi 6 avril 2012 à 16:19