AccueilCoupe DavisL'Espagne n'a pas fini son chemin de croix

L’Espagne n’a pas fini son chemin de croix

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Ce week‐end, l’Espagne ne devra pas flan­cher. Retombé en zone I Europe/Afrique, les Ibériques sont retombés dans l’ano­nymat de la Coupe Davis. Rafael Nadal est revenu à la rescousse, David Ferrer a égale­ment répondu présent. Avec un dépla­ce­ment au Danemark qui, sur le papier, ne devrait pas poser de souci, il y a de quoi mettre la pres­sion. La Roja va devoir retrouver des auto­ma­tismes, car elle n’est pas encore sortie de l’enfer.

Frederik Nielsen, Mikael Torpegaard, Soren Hess‐Olesen… Mêmes en tant que puristes du tennis, ces noms ne doivent pas vous évoquer grand chose. Quoi de plus normal, l’un étant dans les tréfonds du Top 300 tandis que les deux autres sont classés au‐delà de la 900ème place mondiale. Toutefois, ce sont bien ces joueurs qui affron­te­ront l’équipe d’Espagne à partir de vendredi, au premier tour des barrages du groupe I de Coupe Davis. Dans une salle qui s’an­nonce surchauffée par la présence de Rafael Nadal ou encore David Ferrer, le public pour­rait bien jouer un rôle‐clé dans cette rencontre. Car, oui, Nadal and co débarquent en Scandinavie sans aucune certi­tude. Il va falloir retrouver des auto­ma­tismes, comme l’a expliqué Rafa sur une télé­vi­sion locale : « Nous allons travailler très dur po ur être prêts le plus possible. Nous nous devons de faire comme d’ha­bi­tude et de retrouver notre niveau. Peu importe l’ad­ver­saire, les barrages sont toujours très diffi­ciles… Nous avons énor­mé­ment de respect pour nos adver­saires, et nous savons que ce week‐end est très impor­tant. ».

Se remettre le pied à l’étrier

L’Espagne aura donc une mission du côté d’Odense : remettre la machine en route et, si possible, avec la manière. Voilà qui ferait le plus grand bien à toute une équipe qui a besoin de confiance, tout comme sa toute nouvelle capi­taine depuis juillet, Conchita Martinez. Mais avant tout, c’est aussi une ques­tion de plaisir pour un Rafael Nadal en perte de vitesse : « Ces dernières années, je n’ai pas beau­coup joué dans la compé­ti­tion suite à des bles­sures. Je n’ai pas eu la chance de jouer en fin de saison 2012, idem l’an passé. J’ai laissé filer quelques oppor­tu­nités que ce soit dans ma carrière perso, et plus parti­cu­liè­re­ment en Coupe Davis. » Cette rencontre au Danemark ressemble donc à une thérapie de groupe. Se retrouver tous ensemble, repartir de zéro et avancer dans le même sens. Rendez‐vous est donc pris vendredi, en espé­rant que les choses se passent bien pour cette grande nation de tennis qu’est l’Espagne.