AccueilCoupe DavisLlodra : "Il ne faut pas que je me rate"

Llodra : « Il ne faut pas que je me rate »

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En confé­rence de presse, Michael Llodra s’ex­prime sur sa sélec­tion en double aux côtés de Jo‐Wilfried Tsonga. Le Parisien évoque égale­ment le contexte parti­cu­lier dans lequel il aborde cette rencontre, lui qui a plus ou moins raté ces deux dernières appa­ri­tions sous le maillot tricolore.


Vous allez jouer avec Jo Tsonga, un parte­naire avec lequel vous n’avez joué qu’une fois en Coupe Davis…

C’est vrai que l’on n’a pas beau­coup de repères avec Jo. Mais c’est quel­qu’un qui adore la Coupe Davis et qui va tout donner sur le terrain. On va essayer de trouver des auto­ma­tismes et je sais qu’avec l’ex­ci­ta­tion du match, notre déter­mi­na­tion va s’amplifier. 


On a beau­coup parlé de vos petites « défaillances » en double, à Belgrade et Vienne. Comment abordez‐vous cette rencontre ? Est‐ce désta­bi­li­sant de jouer dans ce contexte‐là ?

Ce qui est désta­bi­li­sant, c’est qu’on attend toujours beau­coup de moi. Je sens qu’il ne faut pas que je me rate. Mais c’est aussi le sport de haut niveau qui veut ça. Je reste sur deux matches moyens, main­te­nant je veux montrer ce que je sais faire. Je me mets la pres­sion, c’est vrai, mais c’est bon signe. On est en quarts de finale, il faut gagner ce point. Et surtout être irré­pro­chable au niveau de l’at­ti­tude et de la détermination. 


C’est votre 22e sélec­tion en équipe de France. Vous égalez à cette occa­sion un certain Yannick Noah…

Vous me l’ap­prenez. Après, c’est bien beau d’égaler Yannick mais moi ce qui m’in­té­resse, c’est de gagner le sala­dier d’argent. Même si je n’avais que 5 sélec­tions, mais gagné la Coupe Davis, ça m’irait très bien ! On a une belle équipe, encore quelques années devant nous. Ça serait pas mal d’ar­river à brandir ce trophée.

De votre envoyée spéciale à Stuttgart