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Noah : « Paire ? On attend le moment où il va casser cinq ou six raquette »

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Yannick Noah a décidé d’aligner Lucas Pouille et Benoit Paire pour les deux premiers simples. Si la présence du Nordiste n’est pas une surprise, celle de l’Avignonnais peut l’être. Le capi­taine trico­lore a fait le point après le tirage au sort et n’a pas hésité à répondre avec humour.

Yannick, pouvez‐vous expli­quer vos choix ?

Le choix n’était pas facile. Ils ont fait une belle prépa­ra­tion et on a pas mal d’options pour le week‐end. Benoit est en forme et joue bien. Lucas a aussi fait une bonne semaine d’entraînement. Maintenant, je sais que j’ai des options pour samedi et dimanche.

Peut‐on parler d’une surprise avec la titu­la­ri­sa­tion de Benoit Paire ?

C’est une nouveauté car c’est sa première sélec­tion. Cela fait quelques années qu’il est à la porte de l’équipe de France. Techniquement, compte tenu des condi­tions de jeu avec court couvert et une surface rapide, j’avais pensé à lui depuis long­temps. Une fois dans le groupe, il devait faire des bons entraî­ne­ments, s’adapter à l’équipe et il l’a parfai­te­ment réalisé. Il joue vrai­ment bien. J’espère qu’on va pouvoir gérer ce premier match sur le plan émotionnel. S’il réussit à faire ce qu’il fait à l’entraînement, je suis très confiant.

On est tous un peu gour­mand de voir ce que ça peut donner…

Il y a beau­coup de gour­man­dise. Il y a de mon côté l’excitation de pouvoir travailler avec Benoit. Je voulais voir comment ça allait se passer avec le groupe, sa réac­tion avec les entraî­ne­ments… C’était super ! De l’autre côté, il y a la gour­man­dise où on attend le moment où il va casser cinq ou six raquettes (rire). Vous allez kiffer. Vous allez voir ma gueule, ça va être marrant (sourire). On s’est dit pas plus de trois raquettes par set (sourire). On a pas mal de raquettes. Il va y avoir de la tension. On a suffi­sam­ment blagué dans le groupe dès sa sélec­tion. Il m’a promis qu’il n’allait pas me casser une raquette sur la tronche. Donc je l’ai sélec­tionné (rire).

De votre envoyé spécial à Lille