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Noah : « Si Djokovic ne vient pas, je n’en ai rien à foutre ! »

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Capitaine heureux d’une France en demi‐finales de Coupe Davis, Yannick Noah est venu répondre aux ques­tions en confé­rence de presse, ces dernières plus ou moins heureuses d’ailleurs…

En tout cas, quand on demande au capi­taine si cela ressemble à un week‐end parfait, il acquiesce : « Ouais à plein de niveaux, surtout au niveau des émotions. L’épreuve est ce qu’elle est, ce qu’elle peut nous amener ce sont des émotions uniques. J’avais encore la chair de poule, les larmes aux yeux, et on est toujours en vie. J’étais moins tendu qu’hier car on mène 2–0, et que même si on perd aujourd’hui, on a toujours des options demain. C’était complè­te­ment diffé­rent d’hier. »

Sur le match, Yannick Noah explique sur quoi ça s’est joué : « Ca se joue sur trois quatre points ce match, et sur ces points là il fallait être présent. Les gars l’ont été aujourd’hui, et après t’es devant, tu gagnes la balle de match et c’est la joie. Quand ils ont gagné le troi­sième, ils cour­raient et je pouvais pas leur parler. Je les regar­dais, ils avaient la chair de poule. Je le vis à travers les gars tout ça, ça veut dire beau­coup pour ce groupe, et pour pas mal de gars. C’est une aven­ture humaine, qui nous fait vibrer. »

« Il y a un état d’esprit »

On a souvent reproché aux Bleus un manque de quelque chose, pour l’an­cien vain­queur de Roland‐Garros, les choses sont en train de changer très clai­re­ment : « Il y a un état d’es­prit, ça commence à rentrer, on a passé une semaine super. Demandez au chauf­feur, demandez aux ramas­seurs de balle, demandez au public si les mecs étaient sereins vous verrez. Je pense que tout ceux qui sont là vont essayer d’être là la prochaine fois. On a pu travailler tran­quille­ment. Les joueurs qui sont là ont envie d’être là. S’ils sont là pour les bonnes raisons, tu peux travailler dans la séré­nité et on s’éclate. C’est bon pour l’équipe de France, et donc pour la Coupe Davis. »

Au prochain tour, les Bleus rencon­tre­ront la Serbie à domi­cile, le moment pour les Tricolores de rejouer à Roland‐Garros ? : « C’est pas telle­ment une affaire de cadre en fait, mais plus de surface. Je n’ai pas eu le temps de débriefer avec les joueurs mais on va en parler. Ce sera très certai­ne­ment la Serbie (elle n’était pas encore quali­fiée ndlr), donc oui je pense qu’en regar­dant leur équipe, Roland‐Garros donc sur terre battue à l’ex­té­rieur contre les Serbes, ça peut être bien. »

En demi‐finales face à la Serbie sera compliqué, encore plus avec Novak Djokovic, ce dont Noah n’a mani­fes­te­ment que faire : « Ca m’est égal. Ce que j’ai­me­rais c’est gagner la coupe. Ouais Djokovic, une super star c’est bien, le battre c’est mieux. S’il est pas là tant pis. On fait ce qu’on fait, l’épreuve est comme elle est, on a passé un moment merveilleux à Rouen, j’ai encore la chair de poule. On est en demies, on va voir. Mais je vous le dis, si Djokovic ne vient pas, je n’en ai rien à foutre ! »

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