Le rêve de Benoit Paire est devenu réalité. Appelé en équipe de France pour la première fois de sa carrière, l’Avignonnais disputera le premier simple de la demi‐finale face à l’Espagne. Le Tricolore est revenu sur son approche de l’événement.
Benoit, le rêve est devenu réalité…
C’était déjà un rêve d’être dans l’équipe, alors être dans les cinq, ça fait quelque chose. Je vais jouer le premier match, il y a encore plus d’excitation. Je le vis très bien. J’ai eu une très bonne intégration au sein du groupe. Je suis très fier de représenter mon pays, de jouer pour l’équipe de France. Maintenant, je vais devoir faire un gros match car c’est pour ça que j’ai été appelé et sélectionné.
Comment avez‐vous appris la nouvelle ?
Yannick me l’a annoncé au repas. Je pense qu’il a une grande confiance en moi. Je lui ai montré que j’étais capable de bien travailler, de me mettre au service de l’équipe et que j’avais une grosse motivation. C’est ça qu’il a envie de voir, des joueurs qui vont tout donner. C’est ce que je fais depuis que j’ai intégré l’équipe de France. Je dois rapporter ce premier point pour lancer l’équipe de France sur de bonnes bases. Je vais tout donner. Il y a forcément un peu de pression, mais j’ai fait une bonne semaine d’entraînement.
Cette image d’enfant terrible a‑t‐elle fait peur les anciens capitaines ?
Oui, cela a fait peur. J’ai un passif assez compliqué notamment depuis les Jeux Olympiques (de Rio en 2016). Il a fallu changer d’état d’esprit et de comportement, montrer que j’avais envie de faire partie de cette équipe. Auparavant, est‐ce que je n’étais pas prêt pour me fondre dans le collectif ? Peut‐être. Aujourd’hui, je m’en sens vraiment capable, je m’entends bien avec le groupe. J’ai juste envie de jouer et d’être demain (lire ce vendredi). Je serai prêt à aller au combat dès le début.
Allez‐vous changer votre personnage ?
Si on me sélectionne, c’est pour la personne que je suis. Depuis un an, je fais beaucoup d’efforts. Oui, à Washington je me suis énervé. J’arrive à être très sérieux depuis un an, je fais des bons matchs contre des gros joueurs. Je suis très motivé et je ne vais rien lâcher.
C’est la question que tout le monde se pose : quel Benoit Paire va‐t‐on voir sur le court du stade Pierre‐Mauroy ?
De votre envoyé spécial à Lille
Publié le jeudi 13 septembre 2018 à 16:10