Alors que le contrôle antidopage de l’équipe de Serbie pendant la Coupe Davis fait énormément parler ces derniers jours après que certains joueurs serbes, dont Novak Djokovic, aient refusé de fournir un échantillon d’urine avant la rencontre face à la Grande‐Bretagne en échange d’une prise de sang, les réactions sont nombreuses.
Après Marion Bartoli, qui s’est longuement exprimée sur le sujet, l’ancien cycliste tricolore, lui aussi invité de l’émission Les Grandes Gueules du Sport sur RMC Sports, s’est montré beaucoup plus véhément que la lauréate de l’édition 2013 de Wimbledon concernant le cas du numéro 1 mondial.
« On a le droit de contrôler avant et après une compétition. Il a refusé le contrôle avant la compétition. Si l’organisme antidopage fait son travail, Monsieur Djokovic doit être suspendu. Il a refusé un contrôle avant la compétition, il en a fait un après. En cyclisme, on te soumet à un contrôle et si tu refuses, tu es positif. Si tu es positif, tu es sanctionné. Tu n’as pas le droit de refuser un contrôle, c’est le règlement. Il existe dans la gamme des produits dopants des produits détectables sur un temps extrêmement limité. Si vous ne faites pas de contrôle avant le début de la compétition, le temps de la compétition permet d’éliminer les traces du produit dopant. La détection est possible pendant un temps limité par rapport à la prise. C’est la raison pour laquelle a été introduit le fait de contrôler avant la compétition. C’est surréaliste d’être prévenu ! Ce n’est plus un contrôle inopiné. »
Publié le dimanche 26 novembre 2023 à 16:39