A l’issue d’un très gros combat, Jo‐Wilfried Tsonga apporte le premier point à l’équipe de France dans ce quart de finale de Coupe Davis face à l’Argentine. En près de 4h de jeu, le Français domine Carlos Berlocq 4–6 6–2 6–3 5–7 6–2. C’était compliqué, mais l’essentiel est assuré !
Le premier match d’une saison sur terre battue est toujours difficile. Encore plus lorsqu’il se déroule en Coupe Davis. Jo‐Wilfried Tsonga en a fait la douloureuse expérience cet après‐midi, face à un accrocheur Carlos Berlocq. Mais grâce à sa force mentale, sa détermination et son implication physique, le Français a su faire la différence.
Mal à l’aise dans la première manche, le numéro 1 tricolore peine à trouver ses marques sur la terre battue très lente de Parque Roca. Sa qualité de déplacement s’en ressent, et Berlocq en profite. Très en réussite, l’Argentin réalise une entame de match parfaite. Il breake d’entrée, et parvient à tenir son service tout au long du set. La première manche lui revient, logiquement, 6–4.
Mais Tsonga ne panique pas. Très calme, n’extériorisant pas sa frustration, le 8e joueur mondial monte en puissance. Ses frappes gagnent en intensité et son déplacement en fluidité. Après un premier break libérateur, le Français fait cavalier seul dans la seconde manche, remportée 6–2. Sa domination se poursuit dans le set suivant. Serein, réaliste, le Tricolore pratique un tennis juste et efficace. Le 3e set lui revient, 6–3.
Et lorsque Tsonga s’empare du service adverse à 3–3 dans le 4e set, l’on commence à penser que le plus dur est fait. Mais non ! L’Argentin refuse de céder et recolle à 5 partout. Les supporters albicélestes donnent du plus en plus de voix et Berlocq, porté par cette ambiance survoltée, réussit un vrai petit hold‐up pour recoller à deux manches partout (7−5). Tsonga, qui semble usé physiquement et touché mentalement, aborde ce 5e set décisif dans des conditions difficiles.
Mais le numéro 1 tricolore a de la ressource. Après un petit tour aux vestiaires et un coaching sans doute musclé de son capitaine Clément, le Manceau attaque le 5e set pied au plancher. Il breake dès le 3e jeu et ne laisse aucune chance à son adversaire sur son propre engagement. A nouveau très efficace en coup droit comme sur sa première balle, Tsonga réussit également de très belles accélérations côté revers. En face, Berlocq paie l’addition. Et malgré un dernier jeu plein de courage, l’Argentin doit rendre les armes après 3h53 d’effort.
C’était dur, c’était long. Mais Jo‐Wilfried Tsonga a fait le job. La France mène 1–0 !
La raquette de Jo‐Wilfried Tsonga, ici !
Publié le vendredi 5 avril 2013 à 19:49