La sortie d’un nouveau modèle dans une gamme importante pour une marque est toujours un vrai événement. Le directeur commercial de Yonex France, Jean‐Luc Aznavorian revient pour nous sur celui de la nouvelle V‑Core disponible depuis vendredi.
La V‑Core est une modèle phare au sein de la gamme Yonex, ce lancement est donc un moment important pour la marque ?
Oui, je vous le confirme. La V‑Core est l’un des fers de lance aux cotés de la E‑Zone. Cette raquette est aussi utilisée par des athlètes qui comptent comme Denis Shapovalov, Angelique Kerber, Caroline Garcia, Fiona Ferro. Elle représente près de 40% des volumes chez nous. Au fil du temps la V‑Core s’est imposée auprès d’une communauté de joueurs qui veulent de la nervosité et optimiser leur top spin. Tous les deux ans, les modèles se réinventent sans perdre leurs qualités intrinsèques.
Vous voulez dire que la nouvelle version qui est sortie vendredi a des spécificités bien différente de la dernière et qu’il ne s’agit pas de cosmétique ?
Nous gardons le même ADN que les versions précédentes mais effectivement le département de recherche et développement a cherché à faire évoluer la V‑Core. Deux axes ont été développés. D’abord un carbone spécial a été intégré dans le cœur du cadre pour plus de réactivité et de sensation à l’impact. Enfin en tête de raquette, les joncs ont été façonnés à l’intérieur du cadre pour plus d’aérodynanisme et de flexibilité. Ces deux nouveautés améliorent encore le rendement du cadre. D’ailleurs, cette nouvelle V‑Core a tout de suite été adoptée et plébiscitée par Shapovalov qui jouera avec ce nouveau modèle à l’Open d’Australie.
Yonex est maintenant bien installée en France. Quelle est la remarque que l’on fait à propos de votre marque qui est la plus revalorisante pour vous et vos équipes ?
Celle concernant la qualité de fabrication de nos cadres. Nous sommes l’une des seules marques qui possèdent ses unités de fabrication. Cela a forcément un coût, mais cela aussi permet de livrer des produits toujours de grande qualité sans être tributaires de sous‐traitants. C’est une vraie fierté. Et aujourd’hui cela est connu sur le marché, c’est un vrai avantage concurrentiel aussi.
Publié le lundi 18 janvier 2021 à 17:48