Le patron.
Après Tel‐Aviv la semaine dernière, Novak Djokovic enchaîne avec un deuxième sacre d’affilée à Nur‐Sultan. Comme si la pause de deux mois et demi après son titre à Wimbledon n’avait jamais existé. Le Serbe n’a jamais renié ses convictions. Il a accepté les restrictions sanitaires américaines sans se plaindre et a continué de travailler pour réaliser ce retour fracassant.
Ce dimanche, il a « dégoûté » Stefanos Tsitsipas, qu’il bat pour la huitième fois en dix confrontations. Bousculé puis surpris par Daniil Medvedev la veille, Nole a vite oublié l’abandon du Russe pour se concentrer sur cette 127e finale en carrière.
Il est parfaitement rentré dans le match, très appliqué au service, jamais en danger, en attendant le moment de « punir » un Tsitsipas offensif et performant mais en manque de solution. Les statistiques au service du Serbe en disent long : 80% de première balle, 85% de points remportés derrière celle‐ci, 80% derrière la deuxième.
Finalement, le Grec a fini par de frustrer, en faire un peu trop. Trop fort et en jambes, Djokovic a géré d’une main de maître cette finale pour s’imposer : 6–3, 6–4, en 1H16 de jeu.
Il reste invaincu en compétition officielle depuis son quart de finale contre Rafael Nadal à Roland‐Garros le 31 mai dernier. Il remporte son 90e titre en carrière ! Un chiffre symbolique… La fameuse barre des 100 se rapproche.
Publié le dimanche 9 octobre 2022 à 13:56