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« Concentré sur les évene­ments à venir »

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Voici la seconde partie des extraits de la Vidéoconférence de Roger Federer, tenue mercredi dernier en présence de nombreux médias améri­cains.

Sa saison : « Je pense que ma première partie de saison a été bonne. Mon tennis était inté­res­sant. Je n’ai pas joué beau­coup de rencontres pendant lesquelles je me suis dit que mon tennis était mauvais. A deux excep­tions près : ma finale à Dubaï et ma demi‐finale à Miami. Ma saison est sérieuse pour l’instant. J’ai déjà joué beau­coup de matches tandis que la saison dernière, à cette période de l’année, ce n’était pas le cas. C’est donc plutôt positif. Je sens que je suis prêt d’accomplir quelque chose de spécial. Je pense que ce qui s’est passé à Wimbledon est regret­table. Mais je n’ai pas beau­coup réfléchi à cela. Je suis beau­coup plus concentré sur les événe­ments qui arrivent.

 »

L’évolution du tennis : « J’ai toujours pensé que pour bien jouer au tennis, il fallait un part d’innée et beau­coup de pratiques. Mais ce n’est plus suffi­sant aujourd’hui. Tu dois aussi être athlé­tique et explosif. C’est ce que sont les meilleurs joueurs actuels. Tu dois avoir aussi un « un petit quelque chose » pour aller cher­cher la balle et la renvoyer. Je pense qu’à présent il faut avoir beau­coup de qualités pour réussir. C’est de plus en plus dur, le tennis est devenu un sport vrai­ment physique. »

Sa place de n°3 mondial : « Actuellement, je ne suis ni numéro 1 mondial, ni numéro 2. Mais Novak a dû réaliser quelque chose de très fort pour pouvoir me passer. Pareil pour Rafa. Je pense que nous devons vrai­ment réaliser quelque chose d’extraordinaire pour se passer au clas­se­ment. Je pense que c’est une bonne chose. Si un joueur veut devenir n°1, n°2 et même n°3 et n°4, il doit vrai­ment réaliser quelque chose de grand. Soit il doit être extrê­me­ment régu­lier, soit il doit gagner de manière excep­tion­nelle. Bien sur, j’aimerai toujours être numéro 1 ou 2 mais je pense que j’ai toujours un excellent clas­se­ment. Est‐ce que cela change mon approche lorsque j’aborde les tour­nois ? Forcément, quand tu gagnes 95% des matches, tu es un petit plus en confiance. A part cela, il n’y a pas beau­coup de chan­ge­ments dans mon approche d’aborder les matches car je connais ma force. Je ne veux pas dire que j’ai une confiance en moi déme­surée mais je sais ce que je peux faire et je connais égale­ment mes limites. »

Rafael Nadal : « Contre lui, c’est un peu comme si tu n’y croyais pas à 100%. Tu as une espèce de doute dans ton jeu. Il se sert beau­coup de cela. Cela m’est arrivé plusieurs fois contre lui. Je pense que cela n’arrive pas qu’à moi. Quand tu rencontres l’un des meilleurs joueurs et qu’en plus il est forme, tu ne joues pas vrai­ment ton meilleur jeu. Ma riva­lité avec lui est vrai­ment spéciale. En tout cas, j’ai toujours énor­mé­ment de moti­va­tion quand je le rencontre. »

Ses ambi­tions : « Premièrement, je pense que ce sera impor­tant de rester en bonne santé et de voir jusqu’à quand mon corps va me permettre de jouer. En ce qui me concerne, l’envie de conti­nuer de jouer est bien présente. J’ai vrai­ment eu la chance de connaître beau­coup de succès et main­te­nant j’essaie juste de retrouver le plus souvent possible le chemin de la victoire, avec les sensa­tions que tu peux avoir à ce moment‐là. Je pense que l’année prochaine, je vais surtout parti­ciper aux tour­nois que j’aime. C’est impor­tant que je continue de bien travailler et m’entrainer. J’espère bien sur beau­coup des Jeux Olympiques de Londres. Nous verrons comment les choses vont aller l’année prochaine. »

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