Novak Djokovic continue sa balade américaine. Après une victoire tranquille sur Paolo Lorenzi, le tenant du titre s’est défait facilement de Rogerio Dutra Silva en trois petits sets 6–2 6–1 6–2. Très appliqué sur son service avec un impressionnant 90% de points gagnés derrière sa première balle, le Serbe s’est facilité les choses et est resté une heure et 39 minutes sur le court Arthur Ashe. Il retrouvera le Français Julien Benneteau ou l’Américain Dennis Novikov au troisième tour. En attendant, il s’est présenté en conférence de presse où il est revenu sur son match mais pas que. Son incroyable retour de l’an dernier en demi‐finale face à Roger Federer et sa danse avec une tondeuse à gazon ont également été abordé.
Etes‐vous satisfait de de votre journée ?
« Oui, très heureux. Les conditions étaient différentes des premiers matchs que j’ai joué en night session. Je ne savais pas grand chose de mon adversaire. Je ne l’avais jamais vu jouer. Donc cela aurait pu être une difficulté car je ne connaissais pas son plan de jeu. Mais j’ai bien joué du début à la fin. »
Vous avez parlé des conditions. Avec la chaleur, il était important de gagner rapidement de sorte à ne pas rester trop longtemps sur le court ?
« Oui, évidemment je veux passer le moins temps possible sur le terrain. J’ai joué beaucoup de matchs tout au long de cet été. j’ai eu aussi deux longues semaines sur les courts en du, à Toronto et à Cincinnati, donc le manque de matchs n’est pas quelque chose dont je dois me soucier. En fait, je veux juste me concentrer et essayer de gagner en trois sets chaque match que je joue. »
Pouvez‐vous revenir à l’année dernière en demi‐finale et sur votre retour de service, pouvez vous réfléchir là dessus ? Y a‑t‐il de la chance ?
« Je l’ai fait et c’est l’un de mes meilleurs souvenirs de la demi‐finale de l’an dernier. Evidemment, c’est arrivé au bon moment. Je n’aurais pas pu demander mieux. A ce moment‐là, il y avait deux balles de matchs, j’ai bien anticipé et j’ai bien frappé la balle. Donc vous savez, la chance est toujours la bienvenue et certainement nécessaire à ce stade, mais je n’ai pas manqué mon coup. J’ai anticipé et j’ai frappé dans la balle avec un timing parfait. »
Pouvez‐vous dire que c’était une extension de la grande saison que vous connue et que la confiance était là ?
« Oui. Lorsque vous gagnez beaucoup de matchs et que vous avez eu six, sept très bons mois, que vous remporter des titres et des grands tournois, votre confiance est en hausse. Vous pouvez certainement plus envisagez de frapper ce genre de coup que lorsque vous n’êtes pas en confiance sur le terrain. »
Est‐ce le coup le plus important de votre carrière ?
« Eh bien, dans les circonstances, je lui donnerai une grande importance, oui. »
En ce qui concerne votre motivation. Vous avez eu une période légendaire l’année dernière et vous étiez numéro un mondial. Cette année, Roger a ressurgi et est redevenu numéro un. Dites‐nous de ce que vous avez pu retirer de l’an dernier. Est‐ce un fardeau ou est‐ce positif ?
« Vous savez, je n’ai jamais eu dans ma carrière un aussi longue série de victoires, six mois sans perdre un seul match. C’était incroyable. C’était très difficile pour moi de demander six mois supplémentaire. Cela n’arrive peut‐être qu’une seule fois dans votre vie d’avoir une si grande saison. Oui, j’ai peut‐être mis la barre très haute. Donc en comparant 2012 à 2011, ce n’est pas très réussi, mais je me sens mieux physiquement par rapport à l’année dernière, donc pour moi c’est très positif. J’essaie toujours de retirer le meilleur de ces expériences. Pour moi, le positif est aussi de savoir que je peux je peux jouer aussi bien, cela me donne beaucoup de confiance. Je me suis amélioré sur différents types de surfaces. J’ai gagné mon premier titre à Wimbledon alors que l’herbe n’est évidemment pas ma surface préférée. Mais cela m’a donné un grande impulsion au niveau de la confiance. »
Pensez vous avoir été revitalisé lorsque vous êtes retourner à Arthur Ashe où vous connu le succès de l’année dernière, en particulier pour les deux derniers matchs ?
« Oui je veux dire, remporter trois tournois majeurs en une seule année a été un énorme succès pour moi. Je n’aurai pas pu demander mieux à ce moment‐là. Ces cinq dernières années, j’ai atteint au moins les demi‐finales de l’US Open, donc j’adore cet endroit. J’aime l’énergie de la foule. C’est adapté à mon style de jeu. Le dur est ma surface préférée. Donc je veux vraiment bien faire les choses ici, comme tous les autres joueurs qui prennent part à ce tournoi. »
Qu’est ce que c’était que cette danse ?
« C’était avec la chanson. C’était le jour des enfants. Je l’ai dans la tête, c’est assez accrocheur. Chaque fois que je l’entends, c’est une bonne énergie. (Rires)
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Publié le samedi 1 septembre 2012 à 00:58