AccueilDjokovic : "Ca fait du mal de perdre"

Djokovic : « Ca fait du mal de perdre »

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E‑norme ! Ce match tant attendu a tenu toutes ses promesses. Djoko qui pouvait rafler la place de numéro et le record de McEnroe n’a plus qu’à recom­mencer. Mais pas résigné, il sera encore plus d’at­taque pour la suite :

Pensez‐vous que vous avez mal entamé la rencontre ?

Je ne pense pas que j’ai commencé douce­ment. Après le premier set, j’ai un peu ralenti pare qu’il a pris le contrôle du match. Mais je suis revenu à 2 sets à 1, contre Roger ce n’est pas facile.
J’ai essayé de me motive, pense aux premiers points. Il a très bien joué aux bons moments. Je l’ai féli­cité pour sa perfor­mance. Mais ça fait du mal de perdre ! C’est comme ça.

Etes vous soulagé main­te­nant car la pres­sion s’en va ?

Vous êtes soulagé quand vous finissez un tournoi. Pendant le tournoi, vous êtes dans le tournoi. Mentalement vous sentez de l’énergie, et vous avez besoin d’une routine pour la cana­liser et travailler dur tous les jours.
C’était les cinq meilleurs mois de ma vie de joueur, il fallait que ça s’arrête. Malheureusement ça ne vient pas au bon moment dans ce tournoi mais c’est le sport.


Vous avez joué contre un Federer au top de sa forme cette année ?

Il a joué un match incroyable aujourd’hui, tout le crédit lui revient. Je sais pas si c’est le meilleur match de l’année pour lui. Mais je ne regrette pas, ce qui s’est passé est passé, je ne peux plus agir dessus main­te­nant. C’est vrai­ment très peu de points qui ont fait la différence.

Vous allez à Londres maintenant ?

Je vais faire une petite pause avant de commencer sur herbe.

Vous avez senti la pression ?

C’est toujours de la pres­sion de jouer en Grand Chelem face à Roger, en demi‐finales.
Pensez‐vous qu’avoir quatre jours de repos a été un désa­van­tage ? Et la lumi­no­sité en fin de match ?
Je ne pense pas que c’était un désa­van­tage. Et la lumière, oui c’était dur de voir les services, surtout au tie break mais c’était pareil pour nous deux. Lui c’est un très grand cham­pion et il sait gérer les moments déli­cats, bien servir quand c’est crucial.

Et si vous aviez fini demain ?

Je peux pas blâmer le programme. Le premier match a été long, le notre aussi. Je savais que si j’avais eu le quatrième nous aurions fini demain, mais c’est comme ça.

De votre envoyée spéciale à Roland Garros.