Novak Djokovic joue son premier tour de l’US Open 2012 ce soir, face à Paolo Lorenzi. On voit mal comment le Serbe, très en confiance, pourrait être mis en difficulté par ce terrien pur jus.
« Je joue cette nuit et je n’en peux plus d’attendre ! Les night sessions sont toujours très spéciales ! Les fans s’amusent, dansent et j’aimerais bien les rejoindre quelques fois… » S’amuser. C’est peut‐être le programme qui attend Novak Djokovic, ce soir. Pour son entrée en lice à l’US Open, le Serbe affronte l’Italien Paolo Lorenzi, 69ème joueur mondial. Lorenzi. Oui, ce même garçon qu’il avait déjà joué au premier tour du dernier Open d’Australie. Pas d’bol, Paolo ! En janvier dernier, Nole l’avait balayé 6–2 6–0 6–0. Pour dire, la raclée avait été telle que le Romain d’origine n’avait gagné que deux points sur ses 30 deuxièmes balles jouées.
C’est cet antécédent qui nous permet d’affirmer que le match de ce soir risque de n’être qu’une brève formalité pour Djokovic. Alors, certes, attention, les débuts dans un tournoi peuvent s’avérer piégeurs. On s’en souvient – et Roger également -, cette ouverture de Wimbledon 2010 par les cinq manches du Suisse contre Falla… Mais Lorenzi ne semble pas avoir les armes pour perturber un garçon titré à Toronto et finaliste à Cincinnati. D’ailleurs, Djoko a également remporté la première de leurs deux confrontations 6–3 6–3, au Queen’s, en 2010.
Quels espoirs pour Paolo ? Son dernier tournoi ? Un titre au Challenger de Cordenons. Sur terre… Son ratio victoires‐défaites cette année ? Cinq succès, pour 14 échecs sur le circuit ATP… Ses performances à l’US Open ? C’est la toute première fois qu’il dispute un match du tableau final, ayant précédemment perdu quatre fois en qualifications. Pis, Novak Djokovic a récemment nié toute friabilité mentale liée à des problèmes personnels. « Tout le monde a des problèmes. Mais mes problèmes sont bien plus petits que les problèmes d’une personne normale. Je ne peux pas me plaindre de ma vie ! » Il ne faudra pas chercher les racines d’une surprise ici.
Mais ne les cherchons pas, d’ailleurs, ces racines, car ellse n’existent pas. Une ouverture en douceur, dans la nuit new yorkaise, attend le numéro deux mondial. De quoi se chauffer tranquillement en vue des prochains jours. Avec Paolo Lorenzi en sparring partner. Courage et forza Italia !
Djokovic, pas de « problèmes personnels »
Djokovic « n’en peut plus d’attendre » !
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Publié le mardi 28 août 2012 à 16:15