Dans une interview accordé à l’agence de presse Reuters, Novak Djokovic a abordé un sujet assez important. A la question, est‐ce de la chance ou de la malchance d’évoluer à l’époque de Nadal, Murray et Federer, le Serbe ne passe pas par quatre chemins pour y répondre.
« C’est une perte de temps de se demander « et si..? » D’un côté, on pourrait se dire que j’aurais peut‐être fait le Grand Chelem dans une année civile ou peut‐être que j’aurais gagné cinq Majeurs de plus s’il n’y avait pas Federer ou Nadal.
Mais de l’autre côté, je ne sais pas si j’en serais où j’en suis aujourd’hui parce que, avec mes deux principaux rivaux, il y a une telle adversité, des matches si incroyables que ça m’a obligé à améliorer encore mon jeu.
Cette rivalité me fait aussi progresser, elle me fait prendre conscience de ce que je dois améliorer sur et en dehors des courts. »
Publié le dimanche 23 juin 2013 à 13:10