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Ecossais plus que Britannique

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Le fina­liste malheu­reux de l’Open d’Australie, Andy Muray a suscité de nombreuses réac­tions de la part de légendes du tennis. Si ces derniers affichent leur soutien à l’Ecossais, les médias britan­niques ne sont en revanche pas tendres. Petit tour d’horizon des réac­tions.

Boris Becker au Daily Telegraph. « Le résultat n’est pas dû aux nerfs ni à la peur. Murray était d’un calme absolu. C’est simple : il a adopté la mauvaise stra­tégie. Le tennis est un sport où il faut réflé­chir et mettre au point une tactique de jeu. Le vain­queur, c’est tout simple­ment celui qui domine le milieu du court, celui qui use son adver­saire. Et Andy doit être capable de faire ça. C’est vrai­ment une blague de dire que Novak et Andy ont un jeu simi­laire. Seulement l’un d’entre eux était préparé pour prendre le contrôle du jeu. Murray doit apprendre beau­coup de cette défaite ».

Tim Henman à la BBC : « Andy a fait un très bon tournoi mais il a été trop court une fois de plus, j’espère que son entou­rage va conti­nuer à lui apporter son soutien. Il joue un très bon tennis mais il doit se donner les moyens et saisir les oppor­tu­nités. A partir de là, je pense qu’il pourra gagner un Grand Chelem. Il y a un stig­mate de perdre trois finales de Grand Chelem, mais ça ne change pas le fait qu’à mon avis il peut remporter un Grand Chelem. J’espère que ça ne va pas affecter son jeu. Certains grands cham­pions comme Agassi ou Lendl ont remporté un Grand Chelem après avoir perdu des finales dans ces tour­nois majeurs ».

The Times : « Les grands cham­pions jouent toujours bien mieux en finale de Grand Chelem que lors des matchs des premiers tours. Dans une certaine mesure, Murray a montré qu’il avait vrai­ment très mal joué. Il s’est effondré dans les moments clés. Murray a lui seul contribué à sa propre chute. Quand il est à son meilleur niveau, il a les armes pour faire face à Djokovic, et il aurait dû être capable de le faire ».

The Sun : “ C’était autant une défaite qu’un vrai massacre. La rage et la frus­tra­tion n’ont pas quitté le visage de Murray, et il était à mille longueurs de pouvoir inquiéter Djokovic ».

Daily Record : (journal écos­sais): « Pourquoi son jeu était si pauvre ? Pourquoi était‐il si blasé sur le court après un si beau parcours ? Pourquoi a‑t‐il renoué avec un Murray complè­te­ment passif en finale alors qu’il avait su jouer un tennis agressif et sûr de lui ? Que va‐t‐il faire à présent ?

The Independent : « Qu’on lui dise clai­re­ment les choses, c’est‐à‐dire tout ce qui lui a manqué en finale, toutes ses faiblesses qui ne lui ont pas permis de gagner une finale de Grand Chelem. En clair, on ne peut pas faire une grande carrière en faisant marche arrière. On ne peut pas toujours répéter les mêmes erreurs du passé. On ne peut pas jouer un jeu décousu, avec un langage corporel qui ne fait qu’amplifier les choses. Il suffit de jouer son jeu, ce pour quoi vous avez travaillé dur. Ca ne sert à rien de foncer sur le filet comme un kami­kaze, et d’essayer de faire de chaque coup un point gagnant qui sera avorté »

The Herald :  » Murray doit faire face à une série d’accusations à son encontre. Mais lui seul peut juger de la vali­dité de ces critiques. A‑t‐il les armes pour remporter un Grand Chelem ? En a‑t‐il le talent ? Ces ques­tions enve­niment le débat entre les suppor­ters de Murray et ses détrac­teurs. Le débat sera clos quand Murray gagnera un Grand Chelem. »

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