Sara Errani s’est qualifiée pour les quarts de finale de Roland Garros pour la première fois de sa carrière. Elle a éliminé, en huitièmes, une Sveltana Kuznestova bien trop inconstante, 6–0 7–5. L’Italienne aura l’occasion de poursuivre son excellent tournoi face à Angelique Kerber (n°10).
Décidément, Sara Errani aime les Grands Chelem cette saison. Après un quart en Australie, l’Italienne récidive à Paris, au bénéfice de sa belle victoire face à Sveltana Kuznetsova, vainqueur en 2009. Celle qui avait fait vivre un calvaire à Agnieszka Radwanska, 3ème mondiale, au tour précédent, n’a cette fois pas trouvé les clés. Lors du premier set, elle n’a même rien trouvé du tout. Mise sous pression par une bonne défense adverse, Kuznetsova, bien que volontaire, ne réussit pas à faire plier Errani. Pire que ça, elle concède un 6–0 cinglant, en 30 minutes. Breakée d’entrée et menée 2–0 dans le deuxième set, la Russe parvient enfin à prendre un jeu à son adversaire. Mieux que ça, elle retrouve enfin de la précision dans ses frappes et se passe devant, 5–3. On pense alors que Kuznetsova prend définitivement l’ascendant sur son homologue. Il n’en a rien été.
Au contraire, la Russe se tend et ne conclue pas un set qui, pourtant, semblait lui tendre les bras. Touchée psychologiquement et n’y arrivant tout simplement pas, elle encaisse quatre jeux de suite, jusqu’à la victoire finale d’Errani, 6–0 7–5. Comme un symbole, c’est sur une dernière faute directe que Kuznet’ est défaite. En effet, elle en a commis un trop grand nombre (38 pour 26 points gagnants) pour espérer inquiéter l’Italienne plus que ce qu’elle a fait. Une Italienne qui, de son côté, a réalisé un match de haute volée et qui a su resté concentrée sur chaque point important (6 balles de break converties sur 9). Après un tel match, elle peut légitimement prétendre à une place en demie, même si son prochain adverse sera coriace, avec Angelique Kerber. Mais Errani, qui a déjà remporté trois tournois sur terre battue cette saison, est en pleine forme et ne semble pas prête de laisser passer une telle opportunité.
Publié le dimanche 3 juin 2012 à 13:35