Sara Errani n’en revient pas, elle est en finale de Roland Garros. En conférence de presse, l’Italienne ne réalisait pas sa performance face aux questions des journalistes.
Félicitations Sara. Est ce que vous vous attendiez à atteindre la finale du tournoi ? Quel match vous a posé le plus de problèmes durant cette quinzaine ?
Je n’ai jamais pensé être capable d’arriver en finale. Je ne m’y attendais absolument pas. Aujourd’hui, je suis en finale et je ne sais pas quoi dire. En ce qui concerne les matchs, tous ont été difficiles. Je pense avoir pratiqué un très bon tennis durant tout le tournoi. Le premier tour a sans doute été l’un des matchs les plus difficiles. Maintenant, il reste encore un match. Rien n’est fini.
Vous avez perdu contre Stosur à Rome. Son service kické, notamment, vous avait mis à mal. Est ce qu vous changé certaines choses pour aborder cette demi‐finale ?
C’est vrai que Samantha est une grosse serveuse, mais j’aime recevoir. Il fallait que je sois très présente en retour et que je serve très bien également. Mais rien n’est simple face à elle. J’ai essayé de lire au mieux son lancer de balle pour anticiper le service. C’est là dessus que je me suis concentrée. Dans la bataille de fond de court, j’ai su répondre présente également. Je me suis sentie en forme pour courir dans tous les sens.
Vous avez changé de raquette récemment. Qu’est ce qui a le plus changé ? Le tamis ou le manche ?
Le manche est plus long
Pourquoi est ce important ?
Parce que ça me donne plus de puissance. C’est comme si quelqu’un avait un bras plus long… J’ai allongé mon bras avec la raquette. Cela donne plus de spin et de puissance.
Sara, c’est votre première finale de Grand Chelem. À partir de dimanche, vous ferez votre entrée dans le Top dix. C’est le jackpot…
Oui, peut‐être. Je ne m’attendais pas à faire un tel tournoi. je ne réalise pas ce qui m’arrive. Mais, aujourd’hui, je ne me sens pas dans la peau d’une Top 10. Honnêtement, c’est une sensation très bizarre. Après le tournoi, je vais réfléchir, faire le point sur ce qui m’arrive. Je pense que je n’ai jamais cru en mes capacités à battre de très grandes joueuses. Cette semaine, j’en bats trois d’affilée et je me retrouve en finale de Grand Chelem. C’est incroyable.
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Publié le jeudi 7 juin 2012 à 19:49