L’année 2010 de Roger Federer a été faite de hauts et de bas… De janvier à novembre, le Suisse ne nous a pas laissé respirer. Retour en cinq clichés sur une drôle de saison.
Roger Federer est au seizième ciel. Il remporte son 16ème titre du Grand Chelem à l’Open d’Australie, en surclassant Tsonga en demie et Murray en finale. On lui prédit une saison de feu, d’autant que Rafael Nadal, lui, s’est fait sortir dès les quarts de finale.
Une infection pulmonaire retarde le retour de Roger à la compétition ; le voilà qui refoule les courts en mars pour une série de désillusions. Défaites contre Baghdatis, Berdych, Gulbis, Montanes… Avant un vrai coup dur : son élimination en quarts de finale à Roland Garros. La fin d’une série de 23 demi‐finales consécutives en Grand Chelem, sa première défaite contre Robin Söderling. Le Suisse semble vraiment abattu, mais compte sur le gazon pour retrouver sa forme.
Raté. A Halle, Lleyton Hewitt le bat pour la première fois depuis 15 matches. Federer restait sur cinq titres d’affilée chez ses voisins allemands, soit 29 victoires à la suite. Mais le pire est à venir : à Wimbledon, dans on jardin, il perd, une nouvelle fois, en quarts de finale et contre un outsider, Tomas Berdych. Tout va mal pour Roger, tout va mal…
Et puis, à Toronto, le Suisse entame une collaboration avec Paul Annacone, ex‐entraîneur de Pete Sampras. Effet immédiat ou travail préalable, toujours est‐il que Roger retrouve un niveau plus conforme à ses habitudes : finale à Toronto, titre à Cincinnati et demie à Flushing, où il joue à nouveau un tennis excellent. Il nous donne clairement rendez‐vous pour la fin de saison.
21 victoires, 2 défaites. C’est son ratio pour la fin de saison. Finale à Shanghai, titre à Stockholm et Bâle, demie à Bercy et victoire aux Masters, rien que ça, avec trois succès sur Novak Djokovic, deux sur Robin Söderling et d’autres sur Andy Roddick, Andy Murray et… Rafael Nadal. Aux Masters, il a envoyé le feu, on l’a senti fringant. Il termine donc l’année comme il l’a commencée ! Et nous donne rendez‐vous en 2011. L’occasion de voir si Annacone a réellement relancé la mécanique suisse.
Publié le mercredi 15 décembre 2010 à 10:07