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Federer « content et soulagé »

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Roger Federer est arrivé en confé­rence de presse, à l’heure. Vêtu d’un trai­ning bleu et d’un tee‐shirt vert, il a semblé serein, content et soulagé d’avoir remporté ce match face à Nicolas Mahut, un match plus compliqué que prévu.

Tu as été surpris du niveau de jeu de Nicolas ?

Non, je sais que Nico peut très bien jouer du fond de court. Il est très diffi­cile à jouer sur les deux ou trois premiers coups de raquette. A la limite, face à lui, il faudrait presque jouer comme on joue sur gazon. Il a bien joué, mais je suis content de m’en être sorti.

Ton prochain adver­saire, c’est David Goffin. Tu le connais ?

J’ai vu une partie de son match contre Clément. Je n’ai jamais joué contre lui, mais je l’ai souvent vu sur les tour­nois. Là, il réussit très bien, il vient des quali­fi­ca­tions… Aujourd’hui encore, il a réalisé un super match.

Tu es surpris de le voir ici ?

Oui, bien sûr que je suis surpris de le voir ici. Huitièmes de finale, alors qu’il sort des qualifs… Mais je penserai à Goffin demain. Là, je profite de ma victoire. Je sais qu’il me faudra élever mon niveau de jeu. Mais j’espère bien jouer contre lui.

Il a expliqué que tu étais son idole. Qu’est-ce que ça te fait ?

Ce n’est pas la première fois que ça arrive ! (Rires) Non, mais c’est vrai que c’est une sensa­tion bizarre, c’est très étrange. Je suis content d’être une idole pour lui, ça va donc être un match impor­tant dans sa carrière. Mais pour moi aussi, c’est un match impor­tant. C’est un huitième de finale, à Paris… Il y aura beau­coup de Belges dans le public, puisqu’ils viennent en nombre ici. Oui, ça va être un match un peu inha­bi­tuel. (Rires)

Il y a un joueur que, toi, tu aurais aimé rencontré plus jeune ?

Moi, j’aurais adoré jouer contre Becker. C’est un joueur que j’idéalisais quand j’étais jeune. J’ai eu la chance d’affronter Pete Sampras, à Wimbledon, sur le Central. C’était fantas­tique pour moi. Voir tes idoles à la télé­vi­sion, puis jouer contre elles, c’est juste incroyable.

Des bruits courent sur ton contrat avec IMG… Tu pour­rais les quitter ?

Je l’ai déjà fait par le passé, il y a long­temps. C’est le premier jour d’un nouveau mois, c’est l’époque où les contrats arrivent à leur terme. C’est mon cas. C’est confi­den­tiel, j’avoue que je n’ai pas envie d’en parler. Ce n’est pas mon sujet favori. On verra ce qu’il va se passer.

Et resi­gner ?

Peut‐être, je ne sais pas. J’ai passé de très bons moments avec cette société. J’y suis même attaché à travers une personne, aujourd’hui décédée. Je ne sais pas du tout ce qu’il va se passer. Mais je suis détendu !

Tu as vu le match de Paul‐Henri Mathieu, hier ? Qu’est-ce que tu en as pensé ?

J’ai vu un tout petit peu du match. Vers la fin. Enfin, ça corres­pond quand même à 10 ou 20 jeux (rires) ! Ca a duré. Je pensais que Mathieu avait un coup à jouer. Je sais qu’il peut bien jouer sur terre battue, je le connais depuis 20 ans. Il a toujours eu beau­coup de talent, l’un des meilleurs revers du circuit… Avec le public derrière lui, ça devait être fabu­leux. Surtout après les moments qu’il a traversés. Son opéra­tion, ça a eu l’air très dur. C’était déjà super de le voir gagner son premier match, mais alors son deuxième, c’était magni­fique. Je suis vrai­ment content pour Paulo !

Votre envoyé spécial, en direct de Roland Garros.

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