En conférence de presse d’avant‐tournoi, Roger Federer s’est exprimé sur son état de forme, la naissance de ses jumeaux ainsi que son adversaire du premier tour. Interview.
Est‐ce que la naissance de vos jumeaux change beaucoup de choses dans votre état de forme et dans votre préparation ?
Ca ne change pas beaucoup, ils dorment tellement ! Franchement, ça ressemble beaucoup à ce qu’on avait l’habitude de vivre avant. Et puis Mirka s’occupe de tout ou presque. Je me sens donc bien, je ne suis pas fatigué.
Dans quel état de forme êtes‐vous, y compris physiquement ?
Je me sens bien, je sais où j’en suis, je sais où en est mon jeu. Je ne manque pas de matchs. J’ai bien pris le temps de me reposer après Rome et c’était important pour moi dans la mesure où la période qui arrive avec Roland Garros, Halle puis Wimbledon est capitale pour moi. L’important était donc d’arriver frais mentalement sur ce Roland Garros et cette période. Je sens que j’ai bien bossé toute cette semaine. Demain je vais donc relâcher un peu.
Concernant le physique, je me sens très en forme. Je suis très solide à l’entraînement, j’arrive à enchaîner les sets et les matchs. Je suis donc très confiant si je dois enchaîner des matchs longs, ou m’engager dans des combats.
Est‐ce que le tournoi est ouvert à votre avis, y compris pour la victoire finale ?
Pour la victoire je pense que c’est quand même plutôt les favoris qui vont avoir leur mot à dire. IL y a toujours la possibilité de surprises pendant le tournoi, dans la mesure où il y a trop de bons joueurs. Et puis les marges sont faibles. Mais je pense que la victoire à Roland, ça passe par l’usure, ça se joue sur beaucoup de coups, et non à quelques coups près, comme le service. Donc je pense que la victoire devrait passer par les meilleurs.
On annonce beaucoup de pluie pour cette première semaine. Est‐ce que votre préparation est différente ?
On essaie de s’entrainer dans la pluie (Rires). Tu ne peux pas te préparer d’une manière particulière. Apres la question, c’est comment tu gères les interruption. Parfois il y a la pluie au plus mauvais moment d’un match pour toi ou pour ton adversaire. En première semaine, l’important c’est juste de passer, quelle que soit la manière. Il faut juste donner le maximum pour gagner. Si t’arrives à passer entre les gouttes, c’est bien.
Un mot sur votre premier adversaire, Lukas Lacko ?
Je crois que je l’ai joué en Australie. Je le connais, ça fait un moment qu’il est sur le circuit. Ce n’est pas un joueur inconnu pour moi. C’est un joueur de rythme qui peut prendre la balle tôt. Je me suis déjà entraîné avec lui. On se connait, il n’y a pas de secrets entre nous. Je pense que c’est pas mal d’affronter quelqu’un qu’on connait un peu au premier tour.
Vous avez changé de raquette il y a quelques mois. Avec le recul, pourriez‐vous nous indiquer ce qu’elle vous apporte par rapport à l’ancienne, et si vous ne regrettez pas votre choix ?
Je sens que ça me donne plus de puissance, plus facilement. Après automatiquement, ça me donne plus de marge parce que le tamis est plus grand. Avec l’ancienne, sur le revers, il fallait que je fasse plus d’ajustements sur le slice, ou quand je mettais d’effet. Au final, j’ai été surpris à quel point c’était facile de changer après avoir utilisé l’autre raquette pendant autant d’années. Avec le recul, je suis très content du changement. Je trouve que j’arrive à jouer très bien avec. Avec la vieille, c’était parfois un peu compliqué. Je n’ai donc aucun regret d’avoir changé.
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Publié le vendredi 23 mai 2014 à 12:50