AccueilFederer : "Je vais jouer librement"

Federer : « Je vais jouer librement »

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L’Équipe qui est proche du joueur suisse, a réalisé un bon coup comme on dit dans le jargon avec un entre­tien de trois pages où le joueur passe en revue beau­coup de sujets. Voilà ce que la rédac­tion de Welovetennis a retenu.

La terre battue, surface unique…

« Quand il fait beau, il y quelque chose qui se passe avec la balle sur terre, tu vois plein d’op­tions, d’angles à jouer, ça apporte beau­coup de plaisir. Quand il fait gris, froid, avec des balles comme des rochers, la terre est mouillée et molle, il n’y plus rien qui sort de la raquette. Quand du joues dans ces condi­tions tout au début, ça ne fait pas trop envie. Je sais qu’à Roland, tu as 80% de chances qu’il fasse beau à la fin. S’il pleut, pas de souci, mais il ne fait pas méga froid. »

Sur ses ambitions…

« J’ai bien débuté cette saison. Je sais que sur terre tout est aussi possible mais je ne pense que j’ai plus d’ad­ver­saires sur cette surface. Contre les meilleurs au top de leur forme, c’est plus diffi­cile de contrôler le résultat. Honnêtement, c’est une bonne chose d’ar­river à Roland‐Garros avec beau­coup moins d’at­tentes. J’ai joué telle­ment peu de matches sur cette surface récem­ment, je vais jouer libre­ment et c’est un plaisir…Si je pouvais déjà faire quatre matches et rester deux semaines à Paris, ce serait cool. »

Sur le public parisien…

« Après les finales perdues et le soutien que j’ai toujours eu pendant la quin­zaine, c’est magni­fique. Je ne peux pas demander plus. C’est pour ça que c’est clai­re­ment dans mon top 3. Les spec­ta­teurs m’ont énor­mé­ment poussé en 2009. Ils voulaient voir Federer gagner ce Roland, c’était un peu « le mec qui le mérite, il est cool, j’aime bien son jeu, ça me fait penser à Yannick Noah avec les chips, je ne pas quoi (rires). Honnêtement ça m’a énor­mé­ment touché. »