AccueilFederer : "La victoire résout tout"

Federer : « La victoire résout tout »

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Roger Federer était forcé­ment très heureux après avoir remporté son 77ème titre en carrière, hier, à Halle. En confé­rence de presse, le Suisse est revenu sur sa semaine passée en Allemagne et les échéances à venir. Avec, en tête, un objectif : Wimbledon.

Tu es heureux de ce titre ou c’est plutôt un poids qui s’ôte de tes épaules ?

Je suis juste content. C’était une super semaine pour moi et ma famille. Une fois arrivé ici, après Paris, je me suis entraîné dur. La météo a été bonne et j’en ai tiré parti. Je joue très bien sur gazon depuis des années, l’année dernière j’avais atteint la finale ici (à Halle), gagné Wimbledon et fait finale aux JO… Ca me donne toujours beau­coup de confiance quand je reviens sur cette surface, même si ça rajoute de la pres­sion égale­ment. Sur gazon, les points se jouent très rapi­de­ment, vous n’avez pas toujours le temps de contrôler la balle si le joueur, en face, sert fort ou s’il monte au filet. Donc je suis très content de la manière dont j’ai joué cette semaine. Je suis en confiance, en bonne santé, frais. C’est très impor­tant à ce moment de la saison.

Tu es soulagé quand même ?

Cette semaine, j’étais tête de série numéro un, tout le monde s’at­ten­dait à me voir gagner, comme j’ai pu le faire par le passé. Mais il y a d’autres moments où j’ai bien joué. J’aurais dû gagner à Bâle, où j’ai perdu 7–6 au troi­sième set, j’ai été en finale à Rome et aux Masters, j’ai atteint les demi‐finales en Australie… J’ai joué à un haut niveau. Je ne suis pas complè­te­ment satis­fait de ces six premiers mois. Peut‐être aurais‐je gagné plus de titres si j’avais modifié mon calen­drier, mais ce n’était pas le but. Le but, c’était de jouer les gros tour­nois, de prendre une pause et, ensuite, d’être en pleine forme pour ces semaines‐ci, Paris, Halle et Wimbledon. Je suis heureux parce que les choses se présentent bien pour la semaine prochaine.

Ca booste ta confiance en vue de Wimbledon ?

Oui, gagner, ça résout vrai­ment tout. Pour moi, c’est excellent en termes de confiance. J’ai l’im­pres­sion de savoir ce que je dois faire. C’est bien d’avoir bataillé lors des deux derniers matches, après deux premiers faciles. A deux reprises, j’ai dû m’im­poser après avoir perdu le premier set. Dans ces condi­tions, revenir avant de l’emporter, c’est une super sensa­tion. Il y a toujours des choses que je pense pouvoir améliorer, mais je le ferai avec les débuts de Wimbledon. Là, je suis très content de la manière dont j’ai joué et je suis heureux de ma semaine. 

Rafael Nadal tête de série numéro cinq à Wimbledon, ça t’ins­pire quoi ?

Qu’est‐ce que vous voulez que je vous dise ? C’était le même débat avant Roland Garros. Et, au final, il avait été tête de série numéro quatre. Moi, je me deman­dais pour­quoi il y avait de telles discus­sions… Ferrer a joué de manière très solide ces derniers 365 jours. Qu’est‐ce que vous allez dire ? Rafa, lui, n’a pas beau­coup joué. C’est ainsi que fonc­tionne le clas­se­ment. Mais, dans un mois proba­ble­ment, Rafa sera à nouveau numéro deux ou trois. Il va être patient. Evidemment, cette dyna­mique modifie un peu la pers­pec­tive du tirage au sort, mais pas tant que ça je trouve. Les quarts de finale ne sont pas le premieR TOUR. Ca reste loin dans le tournoi, si vous y pensez.

Egaler le nombre de titres de McEnroe, 77, c’est impor­tant pour toi ?

Ca signifie beau­coup pour moi. Je savais que j’étais près… John McEnroe a fait énor­mé­ment pour le tennis, égale­ment en tant que commen­ta­teur. J’avais l’ha­bi­tude de regarder ses matches, les moments forts de ses matches contre Björn Borg et, plus tard, Boris Becker. C’est vrai­ment très spécial.

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