AccueilLe mystère Federer reste presque entier

Le mystère Federer reste presque entier

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Finalement, Roger Federer sera bien le numéro un de l’équipe Suisse. Un choix qui n’a surpris personne ou presque.

Il est 10h du matin, et sur le court, pas de doute, « Rodgeur » frappe la balle avec vigueur, se permet­tant même quelques glis­sades. Il n’y a pas de doute, il est prêt, opéra­tionnel. Deux heures plus tard, l’in­for­ma­tion devient offi­cielle quand le tirage au sort le désigne comme leader de l’équipe suisse. 

Logiquement en confé­rence de presse, les ques­tions fusent que ce soit du côté rouge et blanc comme chez les Bleus. Et sur le sujet Arnaud Clément est plutôt clair : « On s’y atten­dait, on ne voyait pas Roger ne pas jouer, on s’est préparé toute la semaine pour l’af­fronter ». Mieux, alors qu’on lui deman­dait si tout pouvait encore changer demain, le Capitaine presque agacé, répon­dait du tac au tac : « Là, je ne comprends pas, il est dans l’équipe, il sera là, ce n’est plus vrai­ment la peine de faire d’autres suppo­si­tions ou de réflé­chir à d’autres scénarios. »

Voilà qui est clair comme la réponse du prin­cipal inté­ressé qui n’a pas voulu donner plus d’ex­pli­ca­tions sur son mal au dos : « C’est bien d’avoir tenté d’avoir une réponse sur ce sujet mais je ne vous donnerai pas plus de préci­sions. » On ne saura donc jamais de quoi souf­frait ou souffre encore le leader suisse. Raison de plus pour encore se poser des ques­tions sur son état de forme : « Ce week‐end et même lundi, je voyais plus le côté négatif, depuis mardi cela s’est inversé. Finalement la déci­sion s’est prise réel­le­ment ce matin c’est pour cela que l’on avait décidé de s’en­trainer très tôt. Et c’est vrai que ce matin tout allait bien. A partir de là, il était logique que je m’aligne. »

Mais cette déci­sion a été visi­ble­ment réflé­chie. Et quand un jour­na­liste lui demande si ce choix a été aussi fait parce qu’il s’agit de la finale de la Coupe Davis, le Bâlois a pris son temps pour y répondre. : « C’est une très bonne ques­tion, et la vérité c’est que si je savais que cela pouvait mettre en péril ma carrière je n’au­rais pas insisté. Après ce que je sais faire de mieux dans la vie, c’est jouer au tennis, donc c’est sur le court que je me sens le mieux. »

De votre envoyé spécial au stade Pierre‐Mauroy