Un peu comme à la maison à Paris, le Chypriote pourra regarder le reste du tournoi de chez lui. Sorti en trois manches par Bolelli, la tête de série numéro 17 oscillait entre déception et impuissance.
Pour votre retour sur les courts après deux mois d’absence, vous vous inclinez au premier tour de Roland‐Garros contre un spécialiste de la surface. Pensiez‐vous que ce serait aussi difficile ?
Oui, je m’y attendais, je me demande même si je devais jouer ce tournoi. Ce n’était pas facile de reprendre et contre un joueur qui a bien joué sur tous les coups, avec un bon coup droit et très physique, c’était presque impossible. J’ai laissé passer quelques occasions, fait des mauvais choix aux mauvais moments. J’ai moins bien joué que lui, c’est tout.
Vous auriez préféré un autre tirage ?
On ne choisit pas, bien sûr, et puis désormais, tous les joueurs savent jouer sur toutes les surfaces. Cela devient très difficile d’avoir un premier tour tranquille, c’est un sport très difficile. Quand on manque de compétition et qu’on joue contre un bon joueur, ça ne pardonne pas.
Publié le lundi 26 mai 2008 à 12:38