Entrée en lice réussie, pour Marion Bartoli, à Roland Garros… La Française domine Karolina Plyskova, 6–3 6–3. En conférence de presse, on l’a sentie soulagée, heureuse et satisfaite !
Ca doit te faire du bien, cette victoire ?
Oui, c’est sûr, c’est un gros soulagement ! Ca me permet de rentrer dans le tournoi sans laisser trop de forces en route. Et ça me permet d’ores‐et‐déjà de me concentrer sur le tour suivant ! Même s’il va falloir que j’élève mon niveau de jeu…
En termes de contenu, qu’en as‐tu pensé ?
Ca a été loin d’être parfait. Je jouais sur le même court que l’année dernière, face à Kuznetsova… Donc j’ai eu plein de souvenirs qui me sont revenus et j’ai eu tendance à comparer mon niveau de jeu. J’étais un peu plus exigeante avec moi‐même… Mais, je trouve quand même qu’au service, je ne me suis pas trop mal débrouillée dans les moments importants. Et, à partir du deuxième set, c’est mieux allé, ça a commencé à bien fonctionner.
Le service‐volée, sur la balle de match… (Rires)
(Rires) Non, mais je l’ai pas mal travaillé à l’entraînement, ces derniers temps, le service‐volée. Là, je me suis dit « pourquoi pas », je n’avais pas grand chose à perdre. Au final, je l’ai trouvé plutôt bien réalisé techniquement ! (Rires)
Est‐ce que tu as encore le trac, en rentrant sur le court, comme ça, pour un premier match en Grand Chelem ?
Non, je n’ai plus le trac, maintenant, je suis vieille (sourire). En fait, ça dépend beaucoup du contexte, de la période. Je restais sur trois tournois où j’avais perdu au premier tour, donc ce n’était pas forcément évident. Rien à voir avec, par exemple, Wimbledon, l’année dernière, où j’arrivais vraiment lancée.
De votre envoyé spécial, à Roland Garros.
Publié le lundi 28 mai 2012 à 21:47