AccueilMonfils, il faudra être grand !

Monfils, il faudra être grand !

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Gaël, c’est à toi de jouer ! La Monf’ défie Andy Murray en quarts de finale, à Roland Garros. Objectif : demie. Méthode : être un très grand joueur.

Il y a des jours, comme ça, qui ont un parfum diffé­rent. Des jours qui fleurent une exci­ta­tion latente, une adré­na­line qui monte progres­si­ve­ment, l’at­tente d’un grand moment. Ce mercredi est un de ces jours‐ci. Oui, aujourd’hui, Gaël Monfils va tenter de réaliser l’une des plus grandes perfor­mances de sa carrière face à Andy Murray, à Roland Garros. Sur le Central, devant 15 000 personnes. En même temps qu’un numéro un mondial s’échar­pera avec l’un des meilleurs spécia­listes de la surface. Non, déci­dé­ment, ce jour n’est pas un jour comme les autres.

Car c’est un chan­tier mons­trueux qui attend la Monf’, cet après‐midi. Non qu’Andy Murray soit la terreur absolue sur terre battue. Mais l’Ecossais demeure l’un des plus grands joueurs du circuit. Surtout, il est très impres­sion­nant depuis le début de la quin­zaine et a dominé Fernando Verdasco au terme d’un match parfai­te­ment maîtrisé au tour d’avant. Enfin, il retrouve peu à peu son tout meilleur niveau, après avoir été opéré du dos en octobre. Et oui, il faut s’ap­peler Rafael Nadal pour revenir d’une bles­sure et être tout de suite au top. Andy, lui, a pris son temps, s’est séparé de Lendl… et a bossé pour se sentir à nouveau bien dans ses pompes.

« Un seul Français a le poten­tiel de gagner un Grand Chelem. Gaël Monfils. »

Autant dire que le chal­lenge est immense pour Gaël Monfils. Lui n’avait que trois victoires sur terre au comp­teur sur l’ocre, cette année, avant Roland Garros. La faute à des problèmes person­nels, dans un premier temps, et à une bles­sure à la cheville dans un deuxième. Mais dès qu’il retrouve sa terre chérie de la Porte d’Auteuil, Gaël retrouve du même coup des couleurs. Cette semaine, porté par le public, il a su aller au bout de lui‐même pour écarter Fabio Fognini. Et sortir un match majus­cule face à Guillermo Garcia‐Lopez. Peu convain­cant lors de ses premières rencontres, il a montré un tout autre visage en huitièmes de finale. Un visage fait de puis­sance, de réus­site, de physique, de punch et de qualité de service.

C’est ce visage qui laisse beau­coup d’es­poirs… Capable du meilleur comme du pire, Monfils a tout en lui, tout. Même une victoire sur Andy Murray. John McEnroe le disait avant‐hier au micro de France TV : « Selon moi, un seul Français a le poten­tiel de gagner un Grand Chelem. Gaël Monfils. » Oh, une demi‐finale, déjà… et plus, oui, si affinités ?

La décla de Murray au sujet de son prochain match face à Monfils, après sa victoire face à Fernando Verdasco.

« Un match diffi­cile, un match dur. Il joue toujours son meilleur tennis ici, à Roland Garros. Il adore jouer devant son public. C’est un athlète remar­quable, certai­ne­ment le meilleur athlète que nous ayons sur le circuit. Ça va être un match palpi­tant, avec de longs échanges. D’autant que ça fait un moment que nous ne nous sommes pas joués. J’attends ce match avec impa­tience ! » »

Les cotes

Victoire de Gael Monfils : 2,40

Victoire d’Andy Murray : 1,33

Monfils, une folie qui peut transcender

    1. Eugénie Bouchard, après sa quali­fi­ca­tion en 12 à Roland Garros : « Je veux faire comme Federer, 20 demi‐finales de suite ! »

    2. Gulbis ? Attrape‐le si tu peux !

    3. Le sondage de Roland Garros : à mi‐parcours, qui va l’emporter ? Djokovic ? Nadal ? Sharapova ? Une surprise ?