Très convaincant sur terre battue cette année, invaincu au même titre que son adversaire Novak Ddjokovic, Andy Murray devra forcément jouer à son meilleur niveau pour espérer faire vaciller le numéro 1 mondial.
Quand on lui a posé la question de savoir quelle allait être la clé du match face au Serbe, Andy Murray a eu la réponse suivante : « Les clés sont les mêmes. Je crois que je l’ai joué deux fois sur terre battue. La dernière fois que l’on a joué l’un contre l’autre sur terre battue, c’était à Rome, j’ai servi pour le match et mon niveau de tennis était plutôt bon à ce moment là. Je pense que ce sera un match très difficile, il me faut une très bonne filière de jeu, une approche tactique très efficace à laquelle je devrai me tenir tout le match. Pour l’instant, ces derniers mois, j’ai bien ma tactique de jeu sur terre battue et c’est le chose la plus importante me concernant. »
L’Ecossais ne semble donc pas effrayer par le challenge qui l’attend, et de son côté, le Serbe a bien conscience des progrès accomplis par son futur adversaire. « Andy a fait d’énormes progrès, c’est évident. Je l’ai regardé un peu à Madrid et à Rome aussi. Je pense qu’il se déplace mieux, il sert très bien, il a toujours un très bon toucher de balle. Il possède des coup de fond de court toujours très efficaces, c’est d’ailleurs l’un des meilleurs dans cet exercice. C’est un remarquable combattant, et il a beaucoup d’experience. Après on se connait bien, et à vrai dire, j’ai déjà une idée de ce qui m’attend »
Si l’on s’appuie sur les statistiques pour essayer de se faire une idée de ce qui pourrait se passer ce vendredi entre deux orages de grêle, l’avantage est forcément du côté du numéro 1 mondial qui mène plus que largement avec 18 victoires pour 8 défaites. A noter qu’ils ne sont affrontés que deux fois sur terre battue et à chaque fois le Serbe a dominé les débats. On l’a compris Novak sera le favori de ce duel. Si d’aventure il l’emporte en trois manches comme il l’a fait face à Rafael Nadal, alors il sera temps de s’affoler un peu pour Stan ou Jo‐Wilfried.
Publié le jeudi 4 juin 2015 à 20:30