« Ne jamais sous‐estimer le coeur d’un champion. »
Voici une phrase qui résume parfaitement bien Novak Djokovic et ce qu’il vient d’accomplir après un match phénoménal terminé au terme d’une nuit parisienne glaciale pour un mois de juin, à 3h15 du matin.
Pourtant longtemps malmené par un Lorenzo Musetti incandescent, le tenant du titre et numéro 1 mondial vient une nouvelle fois de montrer au monde entier pourquoi il est le meilleur joueur de l’histoire.
Fatigué ? Perte de motivation ? Le Serbe a envoyé ces termes aux oubliettes en réalisant ce qu’il sait faire de mieux : combattre et vaincre.
Alors qu’on ne donnait pas cher de sa peau à l’issue d’un troisième set perdu 6 jeux à 2, 40 minutes après une deuxième manche irrespirable d’1h30 de jeu, Nole a activé le mode que seuls quelques joueurs dans l’histoire connaissent.
Constamment soutenu par les encouragements de sa femme, Jelena, et même d’une bonne partie du public, probablement sous le choc et le charme de sa combativité exceptionnelle et de son amour du jeu sans faille, l’homme aux 24 tournois du Grand Chelem a une nouvelle fois renversé et remporté un match qui rentrera à coup sûr dans sa légende avec, en prime, une cinglante bulle infligée à son adversaire pourtant valeureux dans l’ultime set, histoire d’envoyer un message à la concurrence.
Vainqueur 7–5, 6–7(6), 2–6, 6–3, 6–0 après 4h30 de jeu, Novak Djokovic avance donc en deuxième semaine d’un tournoi dont il est devient automatiquement l’immense favori. Son prochain adversaire, Francisco Cerundolo, a du souci à se faire.
Publié le dimanche 2 juin 2024 à 03:07