AccueilNovak Djokovic : "Eviter de penser au Djoko Slam"

Novak Djokovic : « Eviter de penser au Djoko Slam »

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Relax, Novak Djokovic a livré ses impres­sions, en confé­rence de presse, avant de se lancer dans la conquête de son quatrième titre du Grand Chelem d’af­filée. A Roland Garros, au premier tour, le numéro un mondial affron­tera Potito Starace.

Pensez‐vous que Rafael Nadal est le favori du tournoi ?
Rafa est toujours le favori à Roland Garros d’au­tant que les matches se jouent au meilleur des cinq manches. Même si notre duel à Rome a été serré, je sais que Rafa jouera très bien cette année, comme les autres années d’ailleurs (rires).

Vous pouvez réaliser un petit exploit puisque vous avez la possi­bi­lité de gagner les 4 tournoi du Grand Chelem d’affilée…
C’est vrai, mais j’avoue que j’évite vrai­ment d’y penser même si c’est une oppor­tu­nité qui ne risque pas de se repré­senter. Je m’oblige donc à avoir une prépa­ra­tion mentale assez iden­tique à celles des Roland Garros précé­dents. Après, j’ai conscience que je peux marquer l’his­toire de ce sport même si je ne sais pas, à vrai dire, combien de joueurs ont déjà réalisé cet exploit. 

Avez‐vous eu le temps de voir le tirage au sort et qu’en pensez‐vous ?
J’ai juste pris connais­sance du premier tour car c’est cela qui compte. Starace est un vrai spécia­liste de la terre battue, ce sera donc un vrai combat.

Vous êtes numéro 1 depuis un bout de temps, et vous avez installé un nouveau style. Si l’on devait vous comparer à un autre numéro 1 de l’his­toire, ce serait qui ?
Personne (rires). J’ai effec­ti­ve­ment mon style, et j’es­saye aussi de ne pas toujours me prendre au sérieux, car j’ai conscience que la vie est courte. C’est pour cela que j’aime plai­santer et, quelques fois, me mettre dans des situa­tions plutôt drôles. 

Un bruit court comme quoi vous étiez en train de vendre le tournoi de Belgrade ?
Ce n’est pas la réalité, rien n’est décidé. On a beau­coup travaillé pour en faire un évène­ment de qualité, cela demande de l’in­ves­tis­se­ment de la part de ma famille. Maintenant il s’agit de faire un point global de la situation.

Mis à part le tennis, quand vous étiez petit, étiez‐vous passionné pour d’autres sports ?
Je suis né dans une famille de ski, près des montagnes, donc, évidem­ment, j’ai été fan d’Alberto Tomba. D’ailleurs, cela m’a fait plaisir de pouvoir le rencon­trer. Après, je l’ai déjà dit, j’ai toujours été fan de Michael Jordan et de Pete Sampras.

De votre envoyé spécial à Roland Garros