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Santoro (sur le tennis fran­çais) : « Depuis que j’ai arrêté ma carrière, j’ai été contacté par quatre fédé­ra­tions étran­gères et je n’ai jamais reçu un coup de fil de la FFT »

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Alors que Arthur Rinderknech est le dernier repré­sen­tant trico­lore sur cette édition 2023 de Roland‐Garros et qu’il est actuel­le­ment opposé à Taylor Fritz, Fabrice Santoro, invité à s’ex­primer sur l’échec cuisant du tennis trico­lore, n’a pas mâché ses mots sur le plateau d’Amazon Prime. 

« Sur un plan plus global, on ne peut pas accepter les résul­tats du tennis fran­çais aves les moyens que l’on a, ce n’est pas possible de se contenter de ça. On ne peut pas dire c’est un problème géné­ra­tionnel, c’est trop facile, c’est un peu cacher la pous­sière sous le tapis. Je pense qu’il y a eu des erreurs évidentes, qu’ils faudraient recon­naître dans un premier temps. C’est dommage aussi parfois, et là je vais parler de moi, j’ai passé pas mal d’an­nées sur le circuit, et depuis que j’ai arrêté ma carrière, j’ai été contacté par quatre fédé­ra­tions étran­gères et je n’ai jamais reçu un coup de fil de la fédé­ra­tion fran­çaise de tennis (FFT). Cela ne veut pas dire que j’au­rais sauvé le tennis fran­çais, mais je pense qu’à mon petit niveau, avec mon expé­rience, j’au­rais pu aider un ou deux joueurs. À l’ar­rivée, ce n’est pas moi la victime puisque je fais plein d’autres choses et que la vie est belle, ce ne sont pas non plus les sala­riés de la fédé­ra­tion qui sont bien installés, ce sont les jeunes, ce sont les jeunes joueurs à qui j’au­rais pu donner quelques conseils. J’aurais pu leur permettre d’éviter quelques erreurs que j’ai malheu­reu­se­ment commis durant ma carrière. Voilà un petit peu le regard que j’ai sur le tennis fran­çais, et malheu­reu­se­ment ce sont les jeunes cham­pions en herbe qui sont victimes. »