Encore un peu abasourdi par sa défaite, Robin Söderling est arrivé au ralenti en conférence de presse. Le Suédois s’est tout de même plié au jeu des questions mais sans conviction aucune. Extraits.
Sur sa finale
« Chaque match est différent, comme vous le savez. Parfois, la marge est très étroite. Je n’ai pas joué aussi bien que l’an dernier, je ne servais pas très bien ; mes frappes n’étaient pas très limpides. C’était difficile ; je ne suis pas entré dans le match, en fait. Cela a été difficile d’entrer dans le match. Il jouait très, très bien, il n’a pas raté grand‐chose. Aujourd’hui, j’ai dû beaucoup batailler. Cela a été difficile aujourd’hui. Bien sûr, je peux mieux jouer, mais ça n’a pas été le cas. Il a fait preuve d’une très grande qualité de jeu, je le félicite. »
La diffèrence entre ce match et celui de l’année dernière
« Rafa joue de la même façon. Il a un plan de jeu pratiquement unique. Mais son plan de jeu est remarquable. Il l’a depuis des années à Roland Garros. Contre Rafa, on sait à quoi s’attendre. On connaît ses schémas de jeux. Au début, je n’ai pas eu beaucoup de chance, j’ai eu quelques balles de break que je n’ai pas su convertir. De toute façon, cela n’aurait pas changé grand‐chose. (on lui repose la même question, d’approfondir) Une fois de plus, vous n’avez pas écouté la réponse à la première question ! Chaque match est différent. La marge est très étroite. Il a mieux joué que moi. Moi, je n’ai pas aussi bien servi que l’an dernier, j’ai eu des occasions au début, mais je n’ai pas pu les convertir. Il a remporté le premier set et, au deuxième, il a très, très bien joué. »
Sur sa défaite
« C’est toujours difficile lorsqu’on perd une finale de Grand Chelem. Cela ne fait pas plaisir, forcément. Mais de toute façon, j’étais loin dans les deux finales. L’an dernier, j’ai perdu en 3 sets. Cette année, c’est pareil. J’ai été défait en 3 sets. Ce n’était pas un match serré aujourd’hui. »
De votre envoyée spéciale à Roland Garros
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Publié le dimanche 6 juin 2010 à 19:10