AccueilTsonga : "Je ne me mets jamais de barrière"

Tsonga : « Je ne me mets jamais de barrière »

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Il l’a fait ! Jo‐Wilfried Tsonga s’est qualifié pour la deuxième fois de sa carrière en demi‐finale de Roland‐Garros. Le Manceau est revenu sur la rencontre contre Kei Nishikori, qui a été perturbée par la chute d’un bout du tôle dans les gradins. Jo a égale­ment expliqué son geste après sa victoire et le dessin sur la terre battue du Chatrier. Un moment d’émo­tion.

Jo, le match était à sens unique. Quel impact a eu l’in­ter­rup­tion en raison de l’incident ?

« L’interruption a eu une grande impor­tance car Kei a pu discuter avec ses coaches et il est revenu sur le court avec diffé­rentes inten­tions. Il jouait beau­coup mieux. Le match a tourné et on s’est retrouvé au 5e. Mais j’ai très bien servi, j’ai été vrai­ment solide au 5e et j’ai pu gagner. Aujourd’hui, le plus impor­tant était de rester concentré sur mon jeu, sur ce que je sais faire. Il ne fallait pas que je me foca­lise parti­cu­liè­re­ment sur lui, mais unique­ment sur mes points forts à moi. J’ai su bien le faire. »

Un mois aupa­ra­vant, est‐ce que vous vous imagi­niez en demi‐finale de Roland‐Garros ?

« En fait, oui. On travaille dur, on a des ambi­tions. Moi quand je m’en­gage dans un tournoi, c’est pour aller le plus loin possible. Je joue pour ça, pour aller voir ce que je suis capable de faire. Il y a donc un truc clair, c’est que je ne me mets jamais de barrières par rapport aux résul­tats que je peux faire. On est ici pour faire les meilleurs résul­tats de nos vies, de nos carrières. On est là pour jouer le coup à fond. »

Comment est venue l’idée de dessiner « Roland, je t’aime » ?

« J’avais cette idée depuis long­temps en tête et quand j’ai gagné je me suis dit : « Allez, je vais le faire ». C’était vrai­ment sincère comme démarche, les gens m’avaient beau­coup soutenu pendant le match et c’est le moyen que j’ai choisi pour les remercier. »

Vous allez retrouver Stan Wawrinka pour la demi‐finale…

« Là, il n’y a plus grand chose qui peut m’ar­river. Je suis en demi‐finale ici, je joue contre un joueur mieux classé que moi qui joue mieux que moi ces derniers temps. Je vais donc faire comme depuis le début du tournoi, c’est‐à‐dire être sérieux, me concen­trer sur ce que je sais faire le mieux. Je n’ai plus grand chose à perdre. »

De votre envoyé spécial à Roland‐Garros