Suite de l’analyse de ce qui relie et sépare nos deux champions, Nadal et Federer : Le look !
Look intégral bandeau compris
Nadal
S’il est un joueur qui a immédiatement trouvé sa panoplie de Jivaro, c’est bien l’Espagnol. Il aura même réussi le double exploit de mixer avec son accoutrement une mode vraiment nouvelle, le débardeur sur pantashop, avec une vraie fonction, montrer ses gros bras à l’adversaire fragilisé. Une rumeur avait laissé entendre que Nike avait imposé cette tenue au Majorquin. Sophie Kamoun, directrice de communication chez l’équipementier américain a vite rectifié le tir : « Nadal a suffisamment de personnalité et d’exigence pour ne pas se faire imposer une tenue qu’il n’aimerait pas. Il nous avait fait part de son souhait d’avoir une tenue plus fun et plus moderne qui corresponde à ce qu’il est en dehors du court ». Ce qui est faux, car hors court Nadal est tout ce qu’il y a de plus discret et de plus classique en terme de dress code. C’est donc que l’Espagnol a parfaitement compris la fonction de l’habit de lumière, rejoignant en cela la tradition de ses collègues matadors, le bandeau blanc, vert ou rouge finissant de planter ce personnage d’Indien dans la ville. Pour la galerie, Nadal aime à y ajouter quelques extensions et des accélérations de taureau dans les vestiaires pour faire mijoter l’adversaire. Un spectacle qui impressionne encore. Seul Tsonga regarde ça en rigolant.
Federer
La classe absolue quand il débarque sur le central de Wimbledon dans son pantalon blanc avec blazzer écusson, Roger semble avoir plus de difficulté à trouver son code couleur hors de Londres au point de sucer un peu la roue de Nadal en terme d’identification visuelle. Ah si, il y a ce look All Blacks tenté à l’US Open 2007 mais on cherche encore l’inspiration : peut‐être Jacques Chirac en chaussettes à Brégançon. C’est que le Federer adolescent est parti de très loin. L’air mal réveillé, la chevelure démêlée au peigne à myrtille, le Suisse nous a sorti toutes les modes du teenager 90’s : le bandana à la Agassi, le catogan replié, le collier à bombecs gagné dans une fête foraine, le short bien trop long vu ce que les chaussettes sont courtes. L’arrivée de Mirka Wavrinec à l’été 2000 lui a permis de passer le passer le cap du brushing, des socquettes plus hautes, et d’un début de recherche d’harmonie entre le bas et le haut. Bleu sur blanc, rouge sur noir, chez Nike on tâtonne encore sur les couleurs complémentaires. Finalement on sent toujours Federer plus à l’aise en costard avec la montre de son horloger préféré. En comparaison et à chaque soirée officielle, Nadal ressemble à un premier communiant qui aurait piqué à son oncle la cravate trop grande qui étranglera son col de chemise.
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Publié le mardi 16 septembre 2008 à 16:14