Sorti prématurément de ce Wimbledon, Roger Federer a surpris son monde en annonçant sa participation aux tournois de Gstaad et Hambourg. Un retour à la terre battue difficilement compréhensible.
Jamais le Suisse n’a autant joué en juillet qu’il le fera cette année. Son élimination rapide de Wimbledon l’a sans doute poussé à jouer d’autres tournois plus modestes. D’accord. Mais tout cela reste surprenant. Cela faisait cinq ans que Roger n’avait pas disputé le tournoi de Hambourg. Sa dernière participation à Gstaad remonte quant à elle à 2004, où il s’était imposé. Du 15 juillet et le début de l’ATP 500 allemand, au 28 juillet, fin du tournoi de Gstaad, Federer enchainera les matchs. A 32 ans, un tel marathon de petits tournois questionne. D’autant qu’il poursuivra début aout avec la Rogers Cup de Montreal puis le tournoi de Cincinnati.
Deux tournois sur terre battue, après le gazon londonien et avant de partir pour une tournée nord‐américaine sur dur. Un drôle d’enchainement que beaucoup ne comprennent pas. D’autant qu’historiquement, le mois de juillet a toujours été pour le désormais numéro cinq mondial une occasion de se reposer : hormis la Coupe Davis et les Jeux Olympiques, le mois de juillet de Federer était vierge ou presque depuis 2004. Mais quand il a joué, il a gagné : vainqueur à Gstaad en 2004, médaillé d’argent aux J.O de 2012. Enchainer pour mieux rebondir ?
Publié le mercredi 3 juillet 2013 à 18:30