AccueilFed CupCherret : "On ne peut pas forcer Garcia"

Cherret : « On ne peut pas forcer Garcia »

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Par le biais d’une confé­rence de presse télé­pho­nique, Pierre Cherret, DTN par intérim, a annoncé la sélec­tion de l’équipe de France de Fed Cup qui accueillera la Belgique les 10 et 11 février à Mouilleron‐le‐Captif. Les Bleues comp­te­ront sur Kristina Mladenovic, Pauline Parmentier et Amandine Hesse. Clara Burel, récente fina­liste des juniors de l’Open d’Australie, est rempla­çante. Caroline Garcia est toujours absente. Les expli­ca­tions du DTN.

Sur le fait que Pierre Cherret annonce la sélection…

« Yannick Noah est à Albertville et souhaite rester sur le moment présent, donc se consa­crer d’abord aux garçons pour la Coupe Davis. Il bascu­lera sur la Fed Cup à partir de lundi. Et puis dans les nouveaux statuts de la fédé­ra­tion, le DTN est en charge des équipes de France. »

Sur la présence de Clara Burel en tant que remplaçante…

« Clara a 16 ans, c’est une jeune joueuse, il ne faut pas brûler les étapes, ne pas lui couper les ailes. C’est une joueuse en devenir, en forma­tion. Cela va lui permettre de voir l’état d’esprit qu’il faut pour être en équipe de France. »

Sur l’ab­sence de Caroline Garcia…

« Par le biais de son entraî­neur, donc de son père, elle ne souhai­tait pas être dans l’équipe. On est en contact, en discus­sions avec son père. Elle ne se sent pas prête et reste centrée sur sa carrière qui est prio­ri­taire. Elle demande du temps. On le regrette, c’est une énorme frus­tra­tion de ne pas avoir Caroline avec nous. Les portes de l’équipe de France lui sont ouvertes. Cela doit être une fierté d’être en équipe de France. Maintenant, on ne peut pas la forcer. »

Sur la spirale néga­tive de Kristina Mladenovic…

« Kristina répond toujours présente et fait de l’équipe une prio­rité, y compris dans cette période diffi­cile. Elle a toujours été perfor­mante en Fed Cup, alors on espère qu’avec le groupe et le travail effectué avec le staff, elle puisse inverser cette situa­tion. On est très recon­nais­sant qu’elle soit là. »

Sur l’idée des sanctions…

« On ne peut pas sélec­tionner Caroline qui a déjà refusé. Il faut que les joueuses aient envie de venir. On doit mettre notre énergie sur les joueuses qui souhaitent être dans le groupe. On travaille pour que les jeunes repré­sentent l’équipe de France. C’est une prio­rité. Il n’est pas ques­tion de sanc­tion. On dialogue, afin de mettre tout le monde dans un but commun. On est tous en accord avec ce mode de fonctionnement. »