C’est le mot qu’il n’a cessé de répéter pendant trois sets à Alizé Cornet, pas persuadée une seule seconde même en passant en tête au score, qu’elle pourrait gagner son match contre Cibulkova et apporter le deuxième point à la France. Ca se lisait dans ses yeux, ça s’est désormais entendu dans sa bouche. On est encore triste en voyant les larmes de la Niçoise, mais ce « Positive !» répété à tout bout de champ par Escudé en dit long sur les problèmes que GC‐WLT a déjà soulevé la concernant, au risque de se répéter comme on s’est déjà répété pour d’autres cas français très semblables : une palette technique limitée, pas de revers chopé (la plaie du tennis féminin, dont on se demande comment aucun coach ne rappelle à toutes ses jeunes joueuses que Steffi Graf a fait tout une carrière avec un revers chopé, ou que Hénin et Mauresmo sont devenus numéro 1 mondial avec cette corde à leur arc), pas d’amortie (conséquence de la non‐maitrise du coup précédent), pas de petit jeu d’approche, pas de couverture, ni de toucher spécifique au filet et une difficulté désormais notoire à effacer la frustration du dernier point perdu, ce qui est la clef du tennis comme jeu demeurant profondément psychologique. Ca fait quand même beaucoup pour une numéro 1 française. A l’issue du premier week‐end contre l’Italie, Nicolas Escudé ne s’était pas privé d’établir un bilan plus que critique sur Cornet, que fera‐t‐il à l’issue de ce week‐end là ? Positive, Nicolas, positive.
Publié le dimanche 26 avril 2009 à 16:34