C’est ce jeudi à Londres dans le prestigieux club du Queen’s que l’ITF va faire une annonce concernant le nouveau format de la Fed Cup. La tendance qui se dégage est la fin du format classique avec notamment des matches à domicile et des publics enflammés. A ce titre la demi‐finale France‐Roumanie avait été un exemple frappant avec une ambiance de folie. Ce jour, chez nos confrères de L’Équipe, Simona Halep a déjà déclaré qu’elle ne jouerait plus la compétition si la réforme transformait la compétition et que les rencontres à domicile/extérieur n’existaient plus.
Si on n’a pas la mémoire courte, on se souvient forcément aussi de la levée de boucliers chez les hommes qui avait lieu l’an dernier lors des quarts de finale. Mieux, Lucas Pouille avait même voulu être l’un des frondeurs avant récemment de « baisser la tête ». Si la Fed Cup ne jouit pas du même prestige que la Coupe Davis, il semble bien que l’ITF veuille rééditer le modèle dit de « phase finale » expliquant que d’un point de vue marketing et du calendrier cela semble être plus efficace économiquement. Si chez les hommes, l’ATP a toujours été plus ou moins en guerre avec l’ITF, la WTA, elle, semble plus flexible. Et pour l’instant personne n’a évoqué l’idée d’une WTA Cup comme c’est le cas chez les hommes dès 2020 en Australie.
Publié le lundi 24 juin 2019 à 20:52