A l’issue de sa défaite, Kristina a répondu à la presse, et elle garde logiquement l’espoir que la rencontre ne soit pas déjà terminée.
Kristina, comment avez‐vous vécu votre premier simple en Fed Cup ?
Cela s’est fini avec une défaite face à Julia Goerges, ça aurait donc pu être mieux ! Mais j’ai fait mon match, j’ai tout donné aujourd’hui.
On a l’impression que vous étiez peut‐être un peu tendue au début, puis que vous êtes montée en puissance. Est‐ce aussi ce que vous avez ressenti ?
Tendue, non. Etonnamment, je trouve que j’ai bien géré mes émotions. Julia a commencé à jouer en puissance, elle a très bien débuté son match. De mon côté, j’étais un peu attentiste, un peu spectatrice. Mais très vite, je m’y suis mise aussi. Sincèrement, je trouve que j’ai bien géré mon premier simple en Fed Cup, qui n’était pourtant pas facile face à une joueuse du Top 20. Ensuite, le niveau de jeu est monté, tout simplement parce que ça devenait de plus en plus serré. Cela donne une idée de la qualité du jeu. Quand ça monte en puissance, c’est bon signe !
Vous avez été tout près de décrocher le deuxième set. N’avez-vous pas quelques regrets, notamment sur votre balle de set ?
Il n’y a pas de regrets. Elle m’a poussée à prendre plus de risques, à commettre des petites fautes. Elle, sur ces points‐là, mettait des coups gagnants. Sur ma balle de set, elle prend sa chance et elle est en réussite, il n’y a rien à dire. Cela se joue vraiment à peu de choses donc non, je n’ai pas de regrets. J’ai fait mon match. Je n’en sors pas en me disant que je l’ai complètement loupé et que je ne veux plus mettre les pieds sur le court ! J’étais toute proche d’inverser la tendance, d’aller peut‐être dans un troisième set.
On a vu une Lisicki impressionnante face à Pauline Parmentier. Vous sentez‐vous prête à aller l’affronter demain si nécessaire ?
Bien sûr, je suis prête. Je me suis bien entraînée, je joue bien. Aujourd’hui, Julia Goerges a juste mieux joué. On est à 2–0. Demain Pauline ou une autre commencera la journée. Et on verra comment ça se passe à l’issue de ce match. Et puis, moi j’attendrai, je l’espère, mon match. Aujourd’hui, elles étaient plus en réussite, elles étaient vraiment en confiance. Les deux jouaient comme sur dur, en prenant vraiment des risques. Mais pour demain, on ne sait jamais. La Fed Cup reste une épreuve magique. On espère réussir à inverser la tendance.
Malgré la défaite, on peut dire que votre premier match est positif pour l’avenir…
Oui bien sûr ! On apprend sur chaque match. A chaque fois, c’est une expérience en plus. Je ne sors pas en ayant pris 6–0 6–1, c’était une vraie bagarre, un vrai match de tennis. Tout simplement aujourd’hui la meilleure a gagné, il n’y a pas grand‐chose d’autre à ajouter.
Le public du Palais des Sports vous a‑t‐il aidée ?
Ce sont de belles émotions, un beau partage avec le public, mais aussi avec le staff, l’équipe. C’est très agréable de jouer pour son pays devant un public pareil.
La raquette de Kristina, ici !
Publié le samedi 9 février 2013 à 19:56