Question : Pauline, Nicolas Escudé a dit que vous aviez été exemplaire mais cela n’a pas suffi…
Pauline Parmentier : Il est peut‐être fier de moi par rapport à ce que j’ai pu faire aujourd’hui mais je suis très déçue car j’aurais vraiment aimé ramener ce point. Je sentais que je n’étais pas trop loin. Mais cela ne passe pas pour l’instant. Je retrouve de bonnes sensations dans mon jeu. Au niveau de l’attitude, je suis de mieux en mieux. Il faut que je continue à m’accrocher. Et comme on dit, la roue tourne.
Question : Vous n’avez pas semblé ressentir de stress. Vous êtes bien rentrée dans la bagarre. Etait‐ce une bonne surprise ?
Pauline Parmentier : C’est vrai que je suis bien rentrée dans le match. Le stress, il faut le prendre dans le bon sens. Avant de rentrer sur le court, je me suis dit que c’était pour vivre ces moments là que je jouais au tennis, et que ce serait dommage de sortir du terrain en n’ayant pas assez profité du moment.
Question : Vous avez joué à la maison. Qu’avez-vous ressenti ?
Pauline Parmentier : En France, le public est toujours fabuleux. Là en plus, c’était ma région, ça m’a fait chaud au cœur quand je suis rentrée sur le terrain. Je suis d’autant plus déçue de ne pas avoir pu remporter ce point.
Question : La France était menée 0–1 lorsque vous êtes rentrée sur le court. Cela a‑t‐il changé quelque chose ?
Pauline Parmentier : Non, mais c’est sûr que cela aurait été sympa de rentrer sur le court avec un point pour nous, surtout lorsqu’on voit que l’on a eu des occasions. C’était d’ailleurs assez frustrant de suivre le match d’Alizé dans les vestiaires.
Question : La situation est‐elle désespérée ?
Pauline Parmentier : Non, il faut être positif et toujours garder espoir. Il faut se battre jusqu’au bout et si il y a une chance à saisir, il faut la saisir.
Publié le samedi 6 février 2010 à 21:16