Dans un long article très bien documenté faisant suite à une première enquête de Mediapart, nos confrères de RMC Info expliquent le climat qui règne à la Fédération Française depuis un moment.
Si dans les milieux concernés, tout le monde connaissait la rémunération exorbitante d’Amélie Oudéa‐Castera en tant que directrice générale avec 35.000 euros net par mois, d’autres émoluments étaient moins « publics ».
On pense forcément à la facture de 100.000 euros d’Arnaud Di Pasquale, chargé de mission au padel ou encore les 150.000 euros d’Eric Deblicker comme conseiller du président.
Ces données glanées grâce à un vrai travail d’investigation de la part de RMC Info sont à mettre en perspective en face d’un climat social pesant où il est aussi question de licenciements abusifs et d’harcèlement, rien que ça.
Pour l’instant, la réaction de la « FFT » est inexistante.
Il faut dire que les faits qui sont relatés sont assez graves pour prendre un peu de temps pour y répondre.
A un an des Jeux Olympiques et donc d’une nouvelle élection, il est clair que ces révélations fragilisent le président en place qui n’avait pas encore indiqué s’il allait se représenter.
Ce que l’on peut simplement affirmer aujourd’hui, c’est que ce document va obliger l’ensemble des protagonistes à rendre des comptes auprès notamment des dirigeants bénévoles qui oeuvrent chaque jour dans leur club de tennis.
On aurait pu aussi penser que le ministère de tutelle pourrait lui aussi s’en mêler, mais lors du dernier remaniement du gouvernement, c’est justement Amélie Oudéa‐Castera qui a obtenu le poste de Ministre des Sports…
Publié le samedi 11 février 2023 à 12:45